Les raffineries de pétrole russes, régulièrement prises pour cibles par des drones ukrainiens depuis août, sont parvenues à limiter la réduction de leur production à 3 % depuis le début de l’année en recourant à leurs capacités de réserve, rapporte Reuters.

Entre août et octobre, les attaques et la maintenance planifiée ont réduit leur capacité de raffinage de 20 %, mais cela n’a entraîné qu’une baisse de 6 % de la production, selon les calculs de l’agence, qui dit se fonder sur des données provenant de trois sources industrielles russes.

De janvier à octobre, « le traitement du pétrole est tombé à environ 220 millions de tonnes métriques (5,2 millions de barils par jour), soit une baisse de 3 % par rapport à l’année dernière », écrit l’agence.

Selon les trois sources citées, poursuit-elle, « les raffineries russes fonctionnaient bien en deçà de leur pleine capacité avant les attaques et elles ont pu en atténuer les conséquences en redémarrant des unités de réserve dans les usines endommagées et non touchées, et en remettant en service les unités attaquées après les avoir réparées ».