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LEPARI DUPAPE

Publié le 16/01/2025 à 10:32 par papilacabane Tags : place monde pari femmes

Le pari du pape François

Le premier pas, dit-on, est toujours le plus difficile à faire. Parce qu’il faut vaincre ses propres résistances, oser aller en territoire inconnu, prendre des risques. C’est pourtant bien ce qu’a fait le pape François depuis son élection en 2013 concernant la place accordée aux femmes dans l’Église. Peu à peu, il a élargi l’espace de leur action, ouvrant certains ministères institués aux femmes, comme les lectrices ou les acolytes, nommant plusieurs d’entre elles dans la Curie, y compris à des postes cardinalices, faisant d’elles ses proches conseillères. C’est aussi lui qui leur a ouvert la possibilité de voter au Synode, et a nommé trois femmes membres de la commission chargée de choisir les évêques du monde entier.

Évidemment, la Curie romaine, et plus largement l’Église catholique, reste une structure encore très masculine. On ne peut ignorer les déceptions de celles et ceux qui réclamaient davantage encore. Les femmes sont encore loin d’avoir pris leur juste place au sein de l’institution, elles qui œuvrent encore trop souvent dans la discrétion, sans avoir leur mot à dire. Sans doute le pape n’est-il pas assez « féministe » au regard des critères de nos sociétés occidentales. Il l’est pourtant au sein de son institution, où ses choix en la matière suscitent de fortes oppositions.

Celui qui lui succédera aura d’ailleurs du mal à revenir en arrière. Comment imaginer qu’un futur pape interdise le vote des femmes au Synode, ou démette les religieuses placées à la tête d’un dicastère ? Il lui appartiendra en revanche d’avancer encore ou non. Faudra-t-il par exemple ordonner des femmes diacres ? Le pape François a ouvert le débat. À son successeur de décider s’il faudra l’autoriser.