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dans nos députés beaucoup ne  servent à rien ,qu il   soit de droite  d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
merci frère de votre courage à nous partager votre souffrance. je vous prends dans la prière.
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Par Anonyme, le 17.07.2025
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Par Anonyme, le 31.08.2024
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Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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	        	  Date de création : 30.11.2013
	        	  
Dernière mise à jour :
		        	 30.10.2025
		        	 
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Autrement dit, les pesticides sont davantage présents dans le corps et l’environnement des personnes habitant à moins de 500 mètres d’une parcelle viticole que dans ceux vivant dans des zones non viticoles (à plus de 5 km d’une vigne et de 1 km de toute autre culture). L’étude, menée auprès d’environ 2 700 personnes, conclut également que plus la quantité de produits utilisés est importante, plus l’exposition des riverains est élevée. Et plus les habitations sont proches des vignes, plus on y retrouve des concentrations élevées de pesticides.
Pesticides dans les urines et les cheveuxChez les riverains de parcelles viticoles donc, les 12 pesticides recherchés dans les urines des participants ont été retrouvés dans la quasi-totalité des échantillons à des niveaux de concentration 15 à 45 % plus élevés que dans les zones non viticoles. Les 3-6 ans sont également plus imprégnés que les enfants plus âgés ou les adultes.
L’étude montre aussi l’imprégnation de l’environnement immédiat aux pesticides. Dans l’air ambiant, les niveaux de concentration sont jusqu’à 12 fois plus élevés en zone viticole. Dans les poussières, on y retrouve des niveaux jusqu’à 45 fois plus importants, avec des taux néanmoins variables en fonction des substances actives.
Si la conclusion ne paraît pas si surprenante, il s’agissait jusqu’à présent d’un angle mort de la recherche. Les scientifiques savent de longue date que les travailleurs agricoles sont en première ligne en matière d’exposition aux pesticides. L’exposition de la population générale est également de mieux en mieux documentée mais celle spécifique des riverains de parcelles agricoles restait méconnue à l’échelle nationale.
Cas de cancer en GirondeDe quoi expliquer la grande attente qui entourait cette étude. À l’origine, des alertes qui remontent au tournant des années 2010, lorsqu’associations et habitants s’inquiètent d’un taux élevé de cancers pédiatriques dans le village viticole de Preignac, en Gironde. Une enquête est menée par l’Institut national de veille sanitaire mais conclut en 2013 que cet excès de cas reste « faible » et ne demande pas de poursuite des investigations.
Un an plus tard, un incident très médiatisé ravive l’inquiétude : 23 écoliers d’un village de Gironde sont pris simultanément de maux de tête, vertiges, picotements des yeux ou encore irritations de la gorge après l’épandage de pesticides sur des vignes situées à proximité de l’école. Les deux affaires conduisent l’association Alerte des médecins sur les pesticides à saisir la Direction générale de la santé pour demander une enquête élargie sur l’exposition de riverains, bien au-delà de ces cas locaux.
Parmi les travaux lancés en 2021, figure donc cette étude conjointe de l’Anses et de Santé publique France. Celle-ci s’est penchée sur la vigne pour des raisons méthodologiques : difficile d’étudier plusieurs cultures en même temps et celle-ci a l’avantage d’être pérenne. En plus d’être l’une des filières les plus utilisatrices de pesticides, les parcelles de vignes sont par ailleurs particulièrement intriquées avec les habitations. Environ 4 % de la population française vivrait ainsi à moins de 200 mètres d’une vigne.
Pour les auteurs de l’étude, ces conclusions peuvent toutefois « être extrapolées à d’autres cultures, dans la mesure où l’exposition concerne notamment des substances non exclusivement destinées au traitement de la vigne ».
Risque pour la santéAvec quelles conséquences ? Les auteurs insistent : sans analyses supplémentaires, les résultats « ne permettent pas de conclure quant à l’existence de risque pour la santé des personnes vivant en zones viticoles ». Il s’agit d’une étude d’exposition qui permet de savoir si une population a été exposée à un certain niveau de substances chimiques et non une étude épidémiologique qui cherche à mesurer des liens de causalité entre l’exposition et la survenue de certaines maladies.
À ce stade, l’Anses indique que ces niveaux de contamination et d’imprégnation restent « dans les marges de sécurité qui sont prévues par les autorisations de mise sur le marché ». C’est-à-dire les autorisations délivrées par l’Anses, sur le fondement des études fournies par les industriels ou la littérature scientifique. D’autres travaux sont prévus pour pousser plus loin cette analyse et, éventuellement, évaluer les risques sanitaires, indique la synthèse de l’étude.
En conclusion, les auteurs recommandent de limiter l’utilisation des produits phytopharmaceutiques au « strict nécessaire » en s’appuyant sur « la mise en œuvre ambitieuse de la stratégie nationale Écophyto 2030 »de réduction des pesticides. En attendant, ils démontrent aussi que certaines pratiques permettent aux riverains de limiter l’exposition en période d’épandage : se déchausser, nettoyer le sol de son logement une fois par semaine, sécher le linge à l’intérieur…
La filière prend les devantsEn amont de la présentation de l’étude, le Comité national des interprofessions des vins a tenu à prendre les devants auprès de la presse, faisant valoir les « efforts »réalisés par le secteur en matière de transition écologique. La filière peut se targuer d’avoir converti 20 % de la surface agricole utile en agriculture biologique. « De grands progrès ont été faits ces dernières années. Nous pouvons aller encore plus loin mais nous ne réussirons pas seuls ! », a réagi à la suite de l’étude Thiébault Huber, président de la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne (CAVB) qui en appelle à l’État et aux firmes pour proposer des alternatives.
« Ces travaux confirment nos craintes, a de son côté réagi François Veillerette, porte-parole de l’association Générations futures. Les résultats commandent une action politique pour baisser l’usage de pesticides et favoriser l’agriculture biologique. » L’association demande aussi immédiatement que les zones de non-traitement à proximité des habitations soient étendues à 100 mètres pour certains pesticides les plus dangereux, contre environ 10 aujourd’hui. L’Anses et Santé publique France n’ont pas émis de recommandations à ce sujet, mais elles donnent du grain à moudre à un débat qui, dans la foulée des discussions autour de la loi Duplomb, dépassera vraisemblablement le seul cas de la vigne.
Une étude de grande ampleur
L’étude a porté sur environ 2 000 adultes et 700 enfants entre octobre 2021 et août 2022. Les experts ont mesuré l’exposition des populations à la fois pendant la période de traitement des vignes et en dehors.
Ils sont répartis dans six régions viticoles de France : Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est.
Outre les prélèvements, des questionnaires concernant le mode de vie ont également été réalisés.