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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
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Par Anonyme, le 17.07.2025
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
25.09.2025
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Analyse
Article réservé à nos abonnés.Les IVG médicamenteuses constituent aujourd’hui 80 % du total des interruptions de grossesse, contre 68 % en 2019 et 31 % en 2000. - / Jeremie LORAND – stock.adobe.com
Avec 251 270 interruptions volontaires de grossesse (IVG) en 2024, le taux de recours à l’avortement en France continue d’augmenter. Évolution notable : 45 % des avortements sont réalisés hors établissements de santé et les IVG médicamenteuses représentent désormais 80 % de l’ensemble des actes.
La hausse du nombre d’interruptions de grossesse (IVG) en France se poursuit. En 2024, le taux de recours à l’avortement a atteint 17,3 IVG pour 1 000 femmes, soit 2,3 points de plus qu’en 2021 et 0,5 point de plus qu’en 2023. Si ce taux augmente en France métropolitaine (16,7‰, contre 16,3‰), il ne progresse pas dans les départements d’outre-mer (32,2‰ contre 32,3‰) mais reste élevé.
Après la forte baisse des interruptions de grossesse en 2020, pendant l’épidémie de Covid, et leur stabilisation en 2021, les recours ont augmenté dans toutes les tranches d’âge. « Les taux bruts de recours à l’IVG les plus élevés s’observent chez les 20-29 ans, avec 28,9 IVG pour 1 000 femmes parmi les 20-24 ans et 29,8 ‰ parmi les 25-29 ans », relève l’étude annuelle de la Drees, le service statistique des ministères sociaux, publiée ce jeudi 25 septembre. Globalement, le nombre d’avortements a tendance à augmenter chez les 25-39 ans depuis une trentaine d’années. À l’inverse, le taux de recours est nettement plus faible qu’il y a dix ans chez les jeunes femmes de moins de 20 ans, en particulier chez les mineures : 11 ‰ en 2008 contre 5,5 ‰ en 2024.
Des chiffres stables chez les mineursLe service statistique des ministères sociaux relève, cette année, une évolution marquante des pratiques. En 2005, tous les avortements étaient réalisés en établissement de santé, dont 58 % d’interventions instrumentales. Désormais, « 45 % des IVG sont effectuées hors établissement, et les interventions instrumentales ne représentent plus que 35 % des IVG en établissement, soit 20 % de l’ensemble des interruptions de grossesse. » Les IVG médicamenteuses ont connu un essor « considérable »,précise-t-elle, et constituent aujourd’hui 80 % du total des interruptions de grossesse, contre 68 % en 2019 et 31 % en 2000.
« Ce n’est pas forcément un choix mais une question d’offre car l’accès à l’IVG médicamenteuse est beaucoup plus simple et rapide qu’une IVG dans un établissement de santé,analyse Sophie Gaudu, gynécologue obstétricienne et responsable d’un réseau d’accès à l’IVG en Île-de-France (Revho). Les deux médicaments, que l’on peut prendre chez soi jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée ou 7 semaines de grossesse, peuvent être prescrits par un médecin ou une sage-femme, en établissement ou en cabinet, à condition qu’il existe une convention avec un établissement pour les rares complications. »
Les sages-femmes ont réalisé plus de la moitié des IVG en villeAutre évolution notable : les avortements sont de plus en plus souvent réalisés en cabinet par des sages-femmes, autorisées à pratiquer des IVG médicamenteuses depuis 2016. En 2024, elles ont effectué 52 % des avortements en ville, contre 22 % pour les médecins généralistes et 26 % pour les gynécologues médicaux et les gynécologues obstétriciens, selon les chiffres de la Drees. Le nombre de sages-femmes ayant réalisé au moins une IVG dans l’année est passé de 244 en 2018 à 1442 en 2024, alors que celui des médecins généralistes a progressé plus lentement (632 puis 923) et que celui des gynécologues médicaux et des gynécologues obstétriciens est resté quasi stable (835 et 900).
La Drees souligne que parmi les professionnels libéraux, sages-femmes ou médecins, nombre d’entre eux pratiquent peu d’IVG dans l’année : 41 % en ont fait moins de dix au cours de 2024 et 61 %, moins de vingt.