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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
merci frère de votre courage à nous partager votre souffrance. je vous prends dans la prière.
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Par Anonyme, le 17.07.2025
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Par Anonyme, le 31.08.2024
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Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
12.11.2025
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Si elles suscitent beaucoup moins d’intérêt médiatique que l’intelligence artificielle, les neurotechnologies connaissent depuis quelques années un développement aussi rapide que prometteur. « Le terme désigne l’ensemble des dispositifs et procédures qui permettent d’accéder au fonctionnement et à la structure du cerveau ou du système nerveux d’une personne pour l’étudier, l’évaluer, le surveiller ou intervenir sur son activité », précise Régis Chatellier, responsable d’études prospectives au sein du Linc, le laboratoire d’innovation numérique de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).
Connecter un cerveau à un ordinateurHistoriquement, la santé a été le premier domaine où ces neurotechnologies se sont déployées, depuis la mise au point en 1924 de l’électroencéphalogramme (EEG) qui enregistre l’activité électrique du cerveau humain à l’aide d’électrodes placées sur le cuir chevelu jusqu’au développement, au milieu des années 1980, de la « stimulation cérébrale profonde » pour traiter la maladie de Parkinson par l’implantation d’électrodes dans le cerveau.
Depuis, le champ des possibles s’est encore élargi. Le développement des neurosciences couplé au progrès des matériaux et à la puissance de l’intelligence artificielle ouvre la possibilité de connecter un cerveau à un ordinateur pour, par exemple, permettre à une personne paralysée d’actionner une prothèse, de contrôler par la pensée un appareil et, pourquoi pas demain, à tout un chacun d’augmenter sa capacité cognitive.
« Marché en pleine expansion, les neurotechnologies pourraient même intégrer assez rapidement nos vies quotidiennes, les avancées touchant désormais des secteurs aussi variés que l’éducation, le monde du travail, le divertissement ou le marketing », poursuit Régis Chatellier.
En Chine, des neurotechnologies ont ainsi été testées pour mesurer les capacités d’apprentissage d’élèves ou évaluer la productivité d’employés dans le but de l’améliorer. De façon plus ludique, certains jeux vidéo pourraient enregistrer au moyen de casques les neurodonnées afin d’adapter l’expérience aux réactions et comportement de l’utilisateur et renforcer ainsi son plaisir de jouer. C’est également sur la base de l’analyse des mécanismes cérébraux activés à la vue d’une publicité ou d’un objet que les experts en neuromarketing espèrent pouvoir prédire, pour mieux les orienter, les goûts et les choix des consommateurs.
Instaurer des « neurodroits » de l’homme« Autant d’utilisations qui posent de nombreuses questions quant aux possibles mésusages de ces neurotechnologies et aux risques qu’elles font peser sur la vie privée, le libre arbitre et l’identité de l’individu », pointe l’éthicien Hervé Chneiweiss qui a dirigé le groupe d’experts chargé d’élaborer la recommandation de l’Unesco.
Celle-ci vise à encadrer, au niveau mondial, le développement et l’utilisation des neurotechnologies, dans leurs applications médicales et non médicales, en invitant les 195 États membres à adopter des législations respectueuses des droits humains. « Notamment en protégeant les données neuronales comme données sensibles strictement privées au même titre que les données médicales, mais aussi en interdisant les usages non thérapeutiques sur les enfants car leur cerveau doit être particulièrement protégé et en encourageant un accès équitable à ces technologies pour les pays les moins avancés », précise-t-il.
Reste à savoir si cette recommandation sera suivie d’effet. « Ce que nous avons écrit est certes un instrument juridique non contraignant et il faudra sans doute des années avant que les États adaptent ses préceptes à leurs lois, mais cela se fera », veut croire Hervé Chneiweiss.
À ce jour, le Chili a été le premier et le seul pays au monde à adopter une législation sur les « neurodroits de l’Homme » jusqu’à les intégrer à sa Constitution dès 2021. La France suivra-t-elle ce chemin ? On le verra lors des états généraux de bioéthique qui s’ouvriront en 2026 et dont un des chapitres sera consacré à ces neurotechnologies qui ont fait de notre cerveau et de ces 100 milliards de neurones un nouvel espace de conquête.