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dans nos députés beaucoup ne  servent à rien ,qu il   soit de droite  d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
merci frère de votre courage à nous partager votre souffrance. je vous prends dans la prière.
pers onnellemen
Par Anonyme, le 17.07.2025
ouedraogo,jose ph
Par Anonyme, le 31.08.2024
+229 95 67 77 26 retour d'affection immédiat
l e grand maître spirituel gambada djogbe apporte une aide pré
Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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	        	  Date de création : 30.11.2013
	        	  
Dernière mise à jour :
		        	 30.10.2025
		        	 
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Entretien
Après deux mois de réflexion, le Grenelle des violences conjugales doit rendre publiques ses propositions ce mardi 29 octobre.
La secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, dévoile dans La Croixles pistes qui ont retenu son attention.
 
 
La Croix : Parmi les 65 propositions des 11 groupes de travail, laquelle retenez-vous en priorité ?
Marlène Schiappa : D’abord, la nécessité d’un protocole clair en gendarmerie et commissariat. Aucune victime ne doit plus en repartir sans connaître ses droits et savoir où trouver du soutien. Les forces de l’ordre sauvent des vies tous les jours. Mais il existe des marges de progrès, policiers et gendarmes sont parfois démunis devant les violences conjugales. Christophe Castaner et Laurent Nunez travaillent donc sur une grille d’évaluation du danger. Grâce à une méthodologie précise, construite avec des associations, ils pourront évaluer l’imminence du danger.
Parmi les propositions, je retiens aussi celle qui consiste à réquisitionner les armes à feu dès la première plainte. Nous devrons l’expertiser avec Christophe Castaner. Ce sont les armes les plus utilisées pour les féminicides, le premier mode opératoire, loin devant les coups. L’approche doit ressembler à celle de la lutte anti-terroriste dans les aéroports : afin d’éliminer les risques, on supprime autant de modes opératoires que possible.
Les associations réclament toutefois que la lutte contre les violences conjugales s’étende au-delà des commissariats…
M. S. : Pas uniquement les associations, le gouvernement aussi. La question des violences sexistes et sexuelles doit être intégrée dans toutes les politiques publiques. C’est pour cela que le président en a fait sa grande cause du quinquennat. Le combat sera gagné quand on considérera que les violences conjugales ne sont pas des affaires privées. Ainsi, je retiens les propositions relatives à l’évolution du secret médical. Certains professionnels réclament un secret médical partagé par exemple entre les urgentistes, les avocats et la police pour mieux protéger les femmes.
Je rencontre aussi dans les prochaines semaines le président du Medef, afin de travailler au rôle des entreprises : l’une des propositions porte sur la mise en place de congés exceptionnels afin de permettre aux victimes de faire leurs démarches.
Un groupe de réflexion concernait les violences économiques. Quelles sont-elles ?
M. S. : La violence économique passe par la privation de ressources. Beaucoup de victimes racontent qu’au moment de la séparation, leur conjoint a fait annuler leur carte bancaire. La France mène la campagne mondiale de ratification de la convention d’Istanbul, qui définit les standards minimums européens de protection des femmes. Les violences économiques doivent, selon ce texte, être définies dans leur loi, ce qui n’est pas encore le cas de la France. En 2020, Bruno Le Maire et moi-même proposerons une loi pour l’émancipation économique des femmes qui précisera cela et impliquera les banques.
S’agissant des violences psychologiques, quelles ont été les conclusions les plus porteuses, selon vous ?
M.S. :La notion d’emprise est récente. Ces violences doivent aussi être mieux spécifiées dans la loi qui n’est pas assez claire. Je pense au cas où un homme violent a forcé son ex-conjointe à sauter par la fenêtre. N’a-t-il aucune responsabilité ? Ces « suicides forcés » sont particulièrement évoqués par les experts. Nous travaillons également à mieux rembourser la prise en charge psychologique, encore trop coûteuse. Certaines femmes n’ont pas les moyens de suivre une thérapie et doivent vivre avec leur traumatisme.
Les traumatismes se trouvent également du côté des enfants, qui assistent aux violences. Qu’envisagez-vous pour mieux les protéger ?
M.S. : Nous sommes très attachés à supprimer l’autorité parentale des hommes ayant tué la mère de leurs enfants. Ils ne peuvent plus être considérés comme de bons pères. Nous souhaitons modifier la loi et aménager l’autorité parentale dès les premières violences, même si c’est compliqué puisque suspendre l’autorité parentale, c’est ôter les droits et devoir d’un parent, mais aussi ôter l’obligation de payer une pension alimentaire.
Une autre proposition vise à supprimer l’obligation d’aide alimentaire aux parents. Devoir subvenir aux besoins d’un père, qui a tué votre mère, c’est une violence supplémentaire.
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« Permettre au médecin et à tout soignant de porter à la connaissance des autorités, sans l’accord de la victime, des faits de violences conjugales en cas de risque sérieux de renouvellement de celles-ci. »
« Faire évoluer les mentalités administrativesqui peuvent enfermer les femmes victimes de violences dans leur relation de couple : compte bancaire commun, préférence pour
le mariage, etc. »
« Effectuer dans chaque établissement scolaire un diagnostic annuelsur l’état des relations entre filles et garçons »et « rendre obligatoire une formation sur l’égalité fille-garçon ».