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RETRAITES

Publié le 01/01/2020 à 09:20 par papilacabane Tags : voyage image sur france monde chez enfants photo paris article place travail nuit message pouvoir marne

Policiers, pilotes, SNCF... Les concessions de l’exécutif sur la réforme des retraites Le gouvernement est accusé de renoncer petit à petit à son ambition initiale d’universalité du système de retraites. Manifestation contre la réforme des retraites, à Rennes, le 17 décembre 2019. Manifestation contre la réforme des retraites, à Rennes, le 17 décembre 2019. THIERRY PASQUET POUR « LE MONDE »

Un geste en faveur des policiers, une série de concessions au profit des personnels navigants du transport aérien, des avantages maintenus pour les danseurs de l’Opéra de Paris… Depuis la mi-décembre, le gouvernement a lâché du lest à plusieurs reprises sur sa réforme des retraites pour tenter de faire retomber la contestation qui s’exprime – ou qui couve – parmi plusieurs catégories d’actifs.

Avec des résultats inégaux puisque ceux qui ont bénéficié de telles libéralités n’ont pas forcément rendu les armes. Cette distribution de petites douceurs suscite de vigoureuses critiques, à droite comme à gauche : à force d’instaurer des exceptions à la règle, le pouvoir en place est, en effet, accusé de renoncer petit à petit à son projet de système universel.

  • Forces de l’ordre

La remise des cadeaux est intervenue plusieurs jours avant Noël, chez les forces de l’ordre. Elle s’est traduite par une lettre, en date du 14 décembre, que le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a adressée aux syndicats : les policiers, « dès lors qu’ils occupent des fonctions régaliennes de protection de la population », pourront continuer à prendre leur retraite plus tôt que les autresassurés (c’est-à-dire, sous certaines conditions, à 52 ans, soit avec une décennie d’avance par rapport au droit commun).

M. Castaner s’est également engagé à mettre en place une « surcotisation », payée par le ministère, afin de remplacer la « bonification d’ancienneté dite du “cinquième” », qui octroie actuellement aux agents une annuité de cotisation tous les cinq ans. Avec cet effort financier accru (par le biais, donc, d’une surcotisation), le locataire de la place Beauvau entend « garantir le niveau moyen actuel des pensions ». Enfin, les dispositions du futur système ne s’appliqueront qu’à certaines générations : de manière intégrale pour ceux qui sont nés à partir de 2004 et de façon partielle pour ceux qui sont nés entre début 1985 et fin 2003.

Ces annonces ont été bien accueillies par les syndicats. Mais l’apaisement n’a été que de courte durée. En voyage à Abidjan (Côte d’Ivoire), Emmanuel Macron a ravivé la colère des policiers en indiquant que les militaires – ce qui inclut les gendarmes – ne seraient pas concernés par la réforme. « Quand on est militaire, on touche une pension, pas une retraite. C’est différent. Tout est différent », a déclaré le président de la République, le 20 décembre.

Résultat : les organisations représentant les policiers demandent à ce que ceux-ci soient logés à la même enseigne que les gendarmes. « On estime faire un travail similaire. On participe autant à la sécurité des Français », insiste Philippe Capon, le secrétaire général d’UNSA-Police. Une réunion intersyndicale doit avoir lieu le 6 janvier pour décider des suites de la mobilisation.

Retraites : 2 TGV sur 3 pour le week-end du retour des vacances A Paris, les transports seronttrès perturbés de nouveau mercredi 1er janvier. Huit lignes de métro seront complètement fermées. La SNCF compte faire rouler deux TGV sur trois pour le week-end du retour des vacances de Noël, du 3 au 5 janvier. La SNCF compte faire rouler deux TGV sur trois pour le week-end du retour des vacances de Noël, du 3 au 5 janvier. BENOIT TESSIER / REUTERS

Alors que la grève contre la réforme des retraites se prolonge, la SNCF s’organise pour gérer au mieux le chassé-croisé de la fin des vacances de Noël. Selon les prévisions publiées mardi 31 décembre, la compagnie ferroviaire sera en mesure de faire rouler un TGV sur trois mercredi 1er janvier et un TGV sur deux jeudi 2 janvier. Surtout, l’entreprise compte faire rouler deux TGV sur trois pour le week-end, du 3 au 5 janvier.

Du côté des TER, le trafic sera toujours autant perturbé. Il faudra compter sur quatre trains sur dix mercredi et cinq sur dix jeudi. On comptera également un Transilien sur cinq en moyenne mercredi et trois Transilien sur dix jeudi.

Pierre Matuchet, le directeur de la production de SNCF Voyages, a rappelé que l’objectif est de «  garantir les retours qu’on avait promis la semaine dernière », notamment sur les lignes TGV.

« On va être dès samedi en service quasi normal sur Marseille et Lille, et dès dimanche également on va rajouter les villes de l’Est, Nancy, Metz, Strasbourg et le Luxembourg (…) depuis Paris. »

La situation reste néanmoins « plus compliquée » sur l’axe atlantique, a-t-il reconnu, ajoutant que la SNCF « invite » les clients qui ont reçu un message les informant de l’annulation de leur train à échanger leurs billets « très rapidement ». Présenté comme « simple », l’échange vers la même destination s’effectue théoriquement sans frais et sans surcoût, y compris quand l’alternative proposée est plus chère.

La SNCF a parallèlement annoncé le maintien du service Junior & Cie d’acheminement des enfants non-accompagnés dans les TGV et Intercités garantis jusqu’au 5 janvier. « Les familles ont été recontactées par SMS ou mail et les réservations sont de nouveaux ouvertes », a-t-elle indiqué dans un possibilité, précisant qu’elles « peuvent se reporter » dans un train garanti si le leur est supprimé.

Lire aussiRéforme des retraites : « La multiplication de traitements particuliers revient à reproduire une floraison de “mini-régimes” » 7,7 % de grévistes mardi

« Il y a plus de trains parce qu’il y a moins de grévistes », a expliqué mardi Pierre Matuchet. Le taux moyen de grévistes à la SNCF était pourtant mardi matin de 7,7 %, en légère hausse par rapport à la veille (7,1 %), a annoncé la direction du groupe public dans un communiqué.

Parmi les personnels indispensables à la circulation des trains, 37,9 % des conducteurs étaient en grève, de même que près d’un contrôleur sur cinq (19,2 %) et un aiguilleur sur dix (9,7 %), a précisé la SNCF, qui s’appuie sur le « décompte effectif des présents/absents devant travailler dans chacun des établissements ou unité de la France entière ».

Le taux de grévistes à la SNCF en nette diminution fin décembre

Evolution du taux de grévistes chez les cheminots et parmi les personnels indispensables à la circulation des trains (conducteurs, contrôleurs et aiguilleurs), depuis le premier jour de grève le 5 décembre.


 

Taux de cheminots grévistesConducteursContrôleursAiguilleurs

5/126/129/1210/1211/1212/1213/1216/1217/1218/1219/1220/1223/1224/1226/1230/1231/12

25 %75 %

Huit lignes de métro fermées mercredi

A Paris, les transports seront également très perturbés de nouveau mercredi 1erjanvier, avec une situation dégradée par rapport aux jours précédents. Huit lignes de métro – la 3, la 3 bis, la 4, la 7, la 7 bis, la 10, la 11 et la 12 – seront en effet complètement fermées.

Les RER A et B resteront eux aussi très perturbés. En revanche, le trafic des tramways sera quasi normal, et trois bus sur quatre circuleront en moyenne. Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, les usagers pourront en outre bénéficier d’un bus Noctilien sur deux en moyenne.

RATP Group
 
@RATPgroup
 

[Mouvement Social]⚠️Pour la journée du mercredi 1er janvier, la #RATP prévoit un trafic très perturbé, proche de celui du 25/12 mais en légère amélioration sur le Métro et le RER. Sur le réseau de surface, le trafic sera quasi normal (Bus et Tramway). Le détail des prévisions⬇️

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56 people are talking about this Retraites : la CGT appelle au blocage des raffineries et dépôts du 7 au 10 janvier « Ce gouvernement n’entend rien, il faut mettre davantage de pression », a déclaré Thierry Defresne, délégué syndical central chez Total. cinq dépendent du groupe Total, deux d’Esso (Exxon-Mobil) et une de Petroineos cinq dépendent du groupe Total, deux d’Esso (Exxon-Mobil) et une de Petroineos Stephane Mahe / REUTERS

La fédération CGT de la chimie a appelé à un blocage de toutes les installations pétrolières – raffineries, terminaux pétroliers, dépôts – pendant quatre-vingt-seize heures, du 7 au 10 janvier, pour obtenir le retrait du projet de réforme des retraites, a annoncé lundi sur Franceinfo Thierry Defresne, délégué syndical central chez Total.

« Ce gouvernement n’entend rien, il faut mettre davantage de pression », a-t-il expliqué, tout en précisant qu’il s’agit de bloquer la sortie des produits pétroliers et non d’arrêter la production. Et d’ajouter : « Nous verrons ensuite, au vu de la mobilisation à la rentrée du lundi 6 janvier à la SNCF et à la RATP, au vu aussi du caractère massif ou non des manifestations de la journée interprofessionnelle du 9 janvier, s’il faut aller au-delà et mettre les installations à l’arrêt(…). Il s’agit cette fois de faire en sorte qu’aucune expédition de produit ne sorte du 7 au 10 janvier tous ensemble. »

Le secteur pétrolier veut « participer à la mobilisation mais ne souhaite pas se retrouver isolé comme en 2016 ». Cette année-là, lors des mobilisations contre la loi travail, une grève reconductible de vingt-quatre jours avec arrêt des installations avait été décidée, rappelle-t-il. « On ne veut pas être le fer de lance, on veut soutenir à plein le mouvement », a résumé M. Defresne.

Lire aussiRéforme des retraites : « Un minimum garanti pour réduire les pensions au maximum » Approvisionnement des stations-service « quasi normal »

Sur les huit raffineries françaises (en comptant la bioraffinerie de La Mède), cinq dépendent du groupe Total, deux d’Esso (Exxon-Mobil) et une de Petroineos, celle de Lavera dans les Bouches-du-Rhône. L’appel concerne aussi les terminaux pétroliers de Dunkerque, Le Havre et Marseille, les dépôts et les avitailleurs, qui fournissent en carburant les avions.

A la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), les grévistes ont voté lundi pour une poursuite du mouvement de blocage entamé le 5 décembre mais étaient minoritaires pour réclamer l’arrêt des installations (45 %). En conséquence, ils ont consenti à laisser sortir une partie du pétrole par pipeline afin de délester les stocks et de permettre une poursuite de la production. Les raffineries ont chacune mis en œuvre des blocages différents : blocage total à Grandpuits, par tranches de soixante-douze heures à Donges (Loire-Atlantique), les jours de mobilisation interprofessionnelle à Feyzin près de Lyon, etc.

Depuis le début des blocages le 5 décembre, le ministère de la transition écologique assure que l’approvisionnement des stations-service est « quasi normal ». Certaines stations en région PACA et en Ile-de-France connaissent toutefois ponctuellement des difficultés d’approvisionnement.

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