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GRAND PRIX DE LITTERATURE FRNCAISE

Publié le 12/05/2021 à 08:40 par papilacabane Tags : prix sur roman france monde enfants mort histoire heureux demain nuit livre
L’Association des écrivains catholiques de langue française a décerné, ce mardi 11 mai, le Grand prix catholique de littérature 2021 à Xavier Patier pour son livre « Demain la France. Tombeaux de Mauriac, Michelet, de Gaulle » (Cerf, 2020). Xavier Patier reçoit le Grand prix catholique de littérature Abonnés

Les faits

Lecture en 2 min.

Xavier Patier reçoit le Grand prix catholique de littérature

 

Xavier Patier a publié une vingtaine de livres. Editions du Cerf

 

Écrivain et haut fonctionnaire, Xavier Patier a publié une vingtaine de livres et reçu presque autant de prix : des romans, du théâtre, des essais dont un sur Blaise Pascal, La nuit de l’extase (Cerf, 2014). Ce mardi 11 mai, c’est le Grand prix catholique de littérature 2021 que lui a remis l’Association des écrivains catholiques de langue française, pour son livre Demain la France, publié aux éditions du Cerf en 2020.

Né en 1958 à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), marié et père de six enfants, il avait douze ans lorsque sont morts successivement les trois hommes auxquelles il consacre cet ouvrage, François Mauriac, le 1er septembre 1970, son propre grand-père Edmond Michelet le 9 octobre, et le général De Gaulle le 9 novembre.

→ À LIRE. Mauriac, l’espérance ne meurt pas

Trois figures qui « avaient en commun, écrit-il, leur secret le plus intime : la certitude qu’il existe une vocation singulière de la France qui engage la Providence ». Trois hommes dont la mort signe, à ses yeux, la fin d’une France qui savait qui elle était, et l’effacement des vertus théologales qui la structuraient, De Gaulle-l’espérance, Mauriac-la foi, Michelet-la charité. « Leurs trois vertus étaient trois combats, poursuit-il. L’effacement simultané de leurs voix, à l’automne 1970, avait inauguré pour le pays l’entrée dans une époque nouvelle. Michelet avait dit de Mauriac qui venait de mourir, quelques jours avant de mourir lui-même, qu’il était “le porte-parole d’un monde en voie de disparition”. Quel était ce monde en voie de disparition ? A-t-il disparu pour de bon ? Quelle leçon en tirer pour aujourd’hui ? » « C’est à ces questions que s’efforce de répondre ce livre qui mérite bien, à ce titre, le Grand prix catholique de littérature », relève l’Association des écrivains catholiques de langue française.

Double vocation

De 2000 à 2003, Xavier Patier a été commissaire à l’aménagement du domaine national de Chambord. De 2003 à 2008, il était vice-président du laboratoire Fabre à Toulouse. Il a entre autres dirigé les éditions Privat puis les éditions du Rocher avant de prendre la direction des Journaux officiels. Depuis 2017, il est directeur général des services du département de Loir-et-Cher.

En 2017, l’homme à la double vocation a publié Heureux les serviteurs(Cerf), un roman dans lequel il interrogeait les ressorts des dérives survenues dans les communautés nouvelles. L’auteur lui-même n’était pas étranger à cette histoire. L’ancien de l’ENA avait une vingtaine d’années à la genèse du Renouveau charismatique et fut un « consommateur occasionnel »des communautés nouvelles, au contact desquelles sa foi s’enracina.

Fondé en 1946, le Grand prix catholique de littérature couronne chaque année un écrivain de langue française. C’est Daniel-Rops qui lui a donné son nom. Parmi les lauréats figurèrent Raïssa Maritain, Henri de Lubac, André Frossard, Xavier Emmanuelli ou encore Fabrice Hadjadj. « Ce n'est pas un prix spécifiquement religieux. L'ouvrage récompensé doit avant tout faire état de qualités littéraires et de valeurs universelles compatibles avec la foi catholique », selon l’association qui vit elle-même le jour en 1886, sous l’impulsion d’Albert de Mun et de Maurice Maignen.