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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
06.10.2025
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Critique
Lecture en 2 min.
Circé, Poèmes d’argile
de Margaret Atwood
Traduit de l’anglais (Canada) par Christine Evain, avec la participation de Bruno Doucey
Éd. Bruno Doucey, 76 p., 14 €
Voici un recueil de la poétesse canadienne Margaret Atwood qui saute au visage de celui qui le lit. Par ses mots, celle qui est également l’autrice du roman resté fameux, La Servante écarlate, se saisit du parcours de Circé, la magicienne de la mythologie grecque aussi redoutée que puissante. Mais elle le fait à sa manière, offrant une relecture très personnelle de la mythologie grecque à laquelle son personnage appartient.
La Circé qui se dévoile ici nous semble inconnue. Quant à Ulysse, qui visita, selon L’Odyssée, la magicienne sur son île d’Eéa, il est celui qui débarqua un jour de son « stupide bateau ». « N’es-tu pas las de tuer/ceux dont la mort a été prédite/et qui sont donc déjà morts ?/N’es-tu pas las de vouloir/vivre éternellement ? », lance la magicienne au visiteur. Son île, ses « arbustes rabougris », ses « rocailles pittoresques » et ses « couchers de soleil généreux », dignes de « brochures de voyage » prennent une autre dimension que celle dépeinte par Homère. Comme si la Circé d’Atwood nous plongeait d’un coup dans un réalisme cru, éloigné du romantisme que certains attribuent à la mythologie grecque.
Editions Bruno Doucey
« Le propre des figures mythologiques est bien que chacun se les approprie et les revisite à sa manière. Margaret Atwood ne fait pas exception, et nous invite à une relecture aussi subversive qu’émouvante du mythe de Circé », commente très justement Muriel Szac dans la préface.
→ CRITIQUE. « Graine de sorcière », de Margaret Atwood : Shakespeare en prison
Ces mots, parfois crus ou violents, sont des cris d’amour lancés à la face du héros, de la part d’une femme que la passion immense ne semble jamais quitter. Y compris à l’heure du départ, alors qu’Ulysse est rappelé à son devoir par ses compagnons, après une année de repos. Alors, la Circé de Margaret Atwood a peur. Peur du départ et de la solitude.
Et elle le dit avec ses mots de verre et d’argile, d’où se dégagent une force et une fragilité entremêlées. « Dans l’histoire, le bateau disparaît un jour à l’horizon, il disparaît tout simplement, et on ne dit pas ce qui se passe alors. Je veux dire, sur l’île. » Elle poursuit, angoissée : « Suis-je vraiment immortelle, le soleil s’en soucie-t-il, lorsque tu partiras me rendras-tu les mots ? Ne te dérobe pas, ne me fais pas croire que tu ne partiras pas : dans l’histoire tu pars, et l’histoire est sans pitié. »