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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
12.12.2025
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Olya Oleinic pour M Le magazine du Monde. Par Camille Labro Publié hier à 07h00
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En imagesJardins extraordinaires (3/6). Eric Lenoir, jardinier paysagiste « punk » autoproclamé, a ranimé par petites touches et beaucoup de laisser-faire deux hectares de prairie en jachère et de mares. La photographe Olya Oleinic s’est promenée parmi ces plantes indigènes en pagaille et en majesté.
Au premier regard, le Flérial ne ressemble en rien à l’idée que l’on se fait d’un jardin, tant il a l’air sauvage – presque 2 hectares de prairies et de mares, de haies et de taillis broussailleux, d’arbustes épineux, d’herbes hautes et de graminées en pagaille. Ici, la nature est dense et hirsute, venteuse, revêche.
Qui s’y aventure s’aperçoit toutefois qu’il peut s’y frayer un passage en marchant sur les rares sentiers dégagés qui invitent à la promenade et guident les pas, comme par hasard, jusqu’à la grande mare où foisonnent grenouilles et nénuphars, qui engagent à s’asseoir sur une souche d’arbre abritée à l’ombre d’un merisier (le cerisier des oiseaux) ou encore qui poussent à grappiller, sur une branche, quelques amélanches, ces petites baies violettes au goût de pomme, tout en levant les yeux pour apercevoir, soudain, une ligne de fuite, une vue inattendue.
Près de 200 variétés d’arbres et d’arbustesEric Lenoir a souhaité, espéré, imaginé que l’on prenne ce chemin, que l’on fasse cette halte ombragée ou que l’on admire cette fleur de coucou et ce panorama verdoyant. C’est ainsi qu’il a dessiné son jardin expérimental, en guidant la nature et en se laissant guider par elle. Ce jardinier paysagiste écolo et militant le clame sans répit, à qui veut l’entendre (et surtout à ceux qui ne veulent pas l’écouter) : pour concevoir son jardin, il faut d’abord ne rien faire. Attendre et observer la nature, pendant longtemps. « Un an au minimum, assure-t-il, histoire de voir chaque saison, comment le terrain et sa végétation évoluent, mais aussi comment, spontanément, les individus évoluent dedans. »
« J’ai fait au plus simple et au moins coûteux, comme je pouvais avec ce que je trouvais, j’ai récupéré des petits pins dans une carrière, des bouleaux sur une ancienne voie ferrée. » Eric Lenoir, jardinier paysagiste
En 2010, lorsqu’il a trouvé ce bout de terre à Volgré, au sud de Joigny, dans l’Yonne, c’était un champ de culture conventionnelle (entendre : avec force pesticides) mis en jachère depuis trois ans, donc « nettoyé » des produits chimiques. « La terre était battue par les vents et couverte de chardons et de rumex, qui arrivaient à hauteur d’homme », se souvient-il.
Après un an à ne rien faire, « à part quelques trous ici et là, histoire de voir comment se comportait la terre », le jardinier autoproclamé « punk »a commencé par enrichir l’écosystème, en faisant passer une déchaumeuse pour aider à la régénération du sol et à la levée de graines étouffées par les espèces dominantes.