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CRISE DES SOUS-MARINS

Publié le 22/09/2021 à 16:40 par papilacabane Tags : sur france paris chez article
Crise des sous-marins : quelques heures avant la rupture du contrat, les Australiens envoyaient à Paris un courrier « satisfait », selon l’armée Selon le porte-parole du ministère des armées, les Australiens ont envoyé un courrier à Paris quelques heures avant de rompre le contrat, disant qu’ils étaient « satisfaits des performances atteignables par le sous-marin et par le déroulement du programme ».

Voilà qui ne va pas apaiser une situation qui s’envenime jour après jour entre la France et l’Australie, dans la crise du contrat des sous-marins. Le porte-parole du ministère des armées français, Hervé Grandjean, affirme mardi 21 septembre sur Twitter que, quelques heures avant l’annonce de la rupture du contrat, les Australiens ont envoyé un courrier à Paris disant qu’ils étaient « satisfaits des performances atteignables par le sous-marin et par le déroulement du programme ».Et d’ajouter : « En clair : en avant pour lancer la prochaine phase du contrat. »Il détaille la version du ministère dans une série de tweets.

Les Européens ont exprimé leur solidarité avec Paris et souligné l’importance de renforcer l’autonomie stratégique de l’UE, mais plusieurs pays ont insisté pour préserver la relation transatlantique, lors d’une réunion mardi à Bruxelles.

L’affaire faisait planer une menace sur la poursuite des négociations sur le traité de libre-échange entre l’Union européenne et l’Australie, ainsi que sur la tenue d’une première réunion du conseil américano-européen sur les technologies et le commerce, la semaine prochaine aux Etats-Unis.

Lire aussi : Comment les Etats-Unis ont laissé la France dans l’obscurité

La crise est « un signal d’alarme pour tous dans l’UE », a jugé le secrétaire d’Etat allemand aux affaires européennes, Michael Roth. « Nous devons nous poser la question de la façon de conforter notre souveraineté, comment nous pouvons montrer plus d’unité sur les questions de politique extérieure et de sécurité », a-t-il dit. Il a déclaré comprendre « très bien la déception » de Paris après l’annonce d’un pacte entre les Etats-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni (baptisé « Aukus »), qui a entraîné la rupture par Canberra de ce mégacontrat d’achat de sous-marins français.

Le secrétaire d’Etat français chargé des affaires européennes, Clément Beaune, a aussi appelé l’UE à une « prise de conscience » sur la nécessité de renforcer son autonomie stratégique vis-à-vis de son allié américain. « On l’a vu dans la crise afghane, on le voit dans cette tension du moment », a-t-il déclaré. Une opinion également exprimée par le vice-président de la Commission, Maros Sefcovic : « Après Kaboul, après Aukus, il était naturel que nous arrivions à la conclusion que nous devons plus nous concentrer sur l’autonomie stratégique. »

Le président du Conseil européen, institution qui représente les Etats membres, Charles Michel, a dit de son côté avoir eu en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York un « échange franc, direct et animé » avec le premier ministre australien, Scott Morrison. Il existe « un sentiment croissant en Europe que quelque chose était cassé » dans les relations avec Washington, a aussi estimé le commissaire européen au marché intérieur, le Français Thierry Breton. « Il est probablement temps de faire une pause et[de les] réinitialiser », a-t-il déclaré dans un discours à Washington.

Lire aussiCrise diplomatique entre Washington et Paris au sujet des sous-marins australiens Entretien Biden-Macron prévu avant la fin de semaine

Un entretien téléphonique « de clarification » est prévu « avant la fin de la semaine » entre les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron, selon un conseiller du chef de l’Etat français. Mais alors que l’affaire remet en question pour Paris la poursuite des négociations sur le traité de libre-échange UE-Australie, certains pays ont appelé à la prudence. Le ministre des affaires européennes irlandais, Thomas Byrne, a estimé que la crise ne devait pas « mettre en pièces » les alliances existantes. « Bien sûr, nous devons défendre nos intérêts stratégiques. Mais nous ne pouvons pas le faire en nous repliant sur nous-mêmes », a abondé le ministre des affaires européennes suédois, Hans Dahlgren.

Lire aussiCrise des sous-marins : chez Naval Group, « le recensement des dépenses engagées a commencé »

La crise menace aussi la tenue, programmée le 29 septembre à Pittsburgh, dans le nord-est des Etats-Unis, du nouveau conseil américano-européen chargé de coordonner les politiques des deux blocs dans le domaine des technologies et du commerce, qui concrétisait un rapprochement transatlantique après des années de tension sous la présidence de Donald Trump.

La Commission a déclaré être en train d’évaluer l’impact de la crise sur cette réunion. Réclamé par la France en signe de protestation, selon des sources européennes, un report de cette rencontre suscite toutefois l’hostilité de plusieurs pays membres, dont les pays baltes, traditionnellement alignés sur Washington, mais aussi l’Allemagne.

Lire aussiCrise des sous-marins : Canberra n’émet aucun regret en dépit du courroux de Paris

« J’espère que nous arriverons à surmonter la défiance transatlantique parce que c’est dans l’intérêt à la fois de l’Europe et de l’Amérique », a estimé le vice-ministre lituanien, Arnoldas Pranckevicius, soulignant que « l’unité transatlantique » était « la plus grande force(…) en particulier vis-à-vis de pays comme la Russie et la Chine ». Une discussion doit avoir lieu entre ambassadeurs de l’UE vendredi.

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