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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
merci frère de votre courage à nous partager votre souffrance. je vous prends dans la prière.
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Par Anonyme, le 17.07.2025
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Par Anonyme, le 31.08.2024
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Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
06.10.2025
11984 articles
Le végétarisme progresse chez les adolescents. Alors que la COP26 se tient à Glasgow du 1er au 12 novembre, « La Croix » analyse cette tendance et les questions plus larges qu’elle pose sur l’engagement des jeunes générations, de plus en plus sensibles à la maltraitance animale et aux questions d’environnement. Mon ado est devenu végétarien pour protéger la planète Abonnés
Enquête
Lecture en 4 min.
Ils marchent pour le climatmais leur engagement en faveur de la planète ne s’arrête pas aux manifestations lancées par Greta Thunberg. De plus en plus de jeunes décident aussi de devenir végétariens pour limiter l’impact de leur alimentation sur l’environnement.
« Le jour où mon fils cadet m’a annoncé qu’il ne voulait plus manger de viande par souci écologique, j’ai été impressionnée qu’à 14 ans on puisse prendre une telle décision, raconte Florence, maman de deux garçons de 15 ans et 20 ans. Il avait vu un reportage sur les poules en batterie et avait été très choqué par les conditions de vie des animaux et les effets écologiques de ce type d’élevage. »
→ ANALYSE. Monde/epineux-defis-COP26-Glasgow-2021-10-31-1201183036#state=62c7d895-1f9c-4e30-8621-e9ee767c3601&session_state=db97e94d-a09e-4207-9352-4a6410a5d054&code=813df69a-46a5-4c17-84d9-713b6cb9ea61.db97e94d-a09e-4207-9352-4a6410a5d054.52890d23-793c-4608-b2f9-a6ada36072c8" target="_self">Les épineux défis de la COP26 à Glasgow
Même s’il reste marginal, le végétarisme progresse dans l’ensemble de la population et particulièrement chez les jeunes. D’après une enquête de FranceAgriMer, réalisée dans quatre pays européens, dont la France, 12 % des 18-24 ans se déclarent végétariens, végétaliens ou végans, contre 2 % pour les plus de 55 ans (lire ci-dessous).
« Le phénomène est difficile à quantifier mais toutes les études montrent que le végétarisme en lien avec des préoccupations environnementales augmente chez les jeunes,confirme Jean-Michel Lecerf, médecin nutritionniste à l’Institut Pasteur de Lille (1). Il s’agit souvent de régimes flexitariens ou pesco-végétariens (avec poisson). Et on sait qu’il y a parfois des retours en arrière mais c’est une tendance. »
Les végétariens sont ainsi plus nombreux chez les jeunes investis de la « génération climat », selon l’étude du collectif de chercheurs Quantité critique, réalisée pourLa début Croix. « Ce sont des jeunes engagés, qui se positionnent politiquement plutôt à gauche et qui pratiquent d’autres écogestes », détaille Yann Le Lann, maître de conférences en sociologie à l’université de Lille et coordinateur du collectif. « Il y a plus de filles que de garçons mais, contrairement à l’idée reçue, cette pratique n’est pas plus importante dans les catégories sociales favorisées. »
Madeleine, étudiante en droit et marcheuse pour le climat, est devenue végétarienne à l’âge de 13 ans. « Je n’ai jamais trop aimé la viande mais le jour où j’ai vu un reportage sur les abattoirs, j’en ai été définitivement dégoûtée,confie la jeune fille. En parlant avec une tante végétarienne, j’ai compris qu’on pouvait s’en passer. Et ensuite, j’ai aussi arrêté le poisson. Au début, mes parents pensaient que c’était une lubie. Puis voyant que je ne changeais pas d’avis, ils ont eu peur que je manque de protéines et que je sois fatiguée. »
La crainte est légitime et partagée par beaucoup de parents mais le régime végétarien pose en réalité « peu de problèmes en termes d’apport protéique »,assure Jean-Michel Lecerf. On en consomme en quantité suffisante, voire parfois trop. « Par contre, prévient-il, le végétarisme peut être source de déficits assez importants en fer, notamment chez les jeunes filles, et en calcium si on boude les produits laitiers. Or c’est à l’adolescence que se constitue le pic de masse osseuse qui va être déterminant pour les risques de fractures. »
→TEMOIGNAGES.Flexitarien, pesco-végétarien… Ces jeunes qui ont changé de régime alimentaire
Le nutritionniste pointe également des carences en vitamine B12, pour ceux qui ne mangent pas assez d’œufs ni de laitages, et en oméga 3, « des acides gras indispensables à la croissance du cerveau », lorsque le poisson n’est pas au menu. Des risques « bien plus élevés encore, alerte-t-il, avec le régime végétalien qui exclut tout produit d’origine animale ».
« Souvent motivé par les conditions d’élevage des animaux, le végétarisme séduit d’autant plus les adolescents qu’ils ont un “besoin d’idéal”,relève le pédopsychiatre Stéphane Clerget (2). Même si,dit-il, on peut également faire une lecture “plus psychanalytique” de cet engagement. Derrière le végétarisme, il y a parfois le souci de contrôler des pulsions et notamment une pulsion en lien avec l’agressivité orale, que l’on exprime dans le fait de manger des animaux,analyse-t-il. Ce ressenti est d’autant plus pénible pour l’adolescent qu’il vit un réveil pulsionnel général et peut avoir envie d’étouffer cette agressivité. »
→ RECETTE. Végétalisons nos assiettes : une tendance positive et optimiste
Devenir végétarien est aussi une manière de « se distinguer » et de « marquer une ruptureavecles parents », souligneencorele pédopsychiatre. Aujourd’hui, la crise d'ado ne passe plus forcément par un conflit verbal ou une fugue, comme autrefois, et le fait de manger autrement peut cristalliser une opposition et un besoin d'émancipation. »
Quels que soient les ressorts de la démarche, le changement de régime alimentaire bouleverse souvent les repas de la famille. Ainsi, Florence s’est-elle sentie démunie quand il a fallu cuisiner les premiers repas végétariens pour son fils. « Je craignais de ne pas lui apporter tous les nutriments nécessaires à sa croissance. » Sans compter, dit-elle, « que je devais préparer un repas différent » pour mon fils aîné et moi. Après quelques semaines de tâtonnement, ses enfants ont décidé de lui offrir un livre de recettes et depuis, cette Parisienne est devenue, elle aussi, pesco-végétarienne. « Je l’ai fait assez naturellement parce que je n’aime pas beaucoup la viande mais également par conviction écologique.»
Manger moins de viande peut-il vraiment sauver la planète ? On sait que les émissions de gaz à effet de serre issues de l’alimentation représentent 24 % de l’empreinte carbone des ménages, selon l’Agence de la transition écologique (Ademe). Mais la question de l’élevage est complexe, rappelle Jean-Michel Lecerf. « Élever des animaux a aussi des aspects positifs, comme la production d’engrais naturels, la traction animale dans certains pays, la subsistance des populations, énumère-t-il. On peut réduire notre consommation de viande quand elle est excessiveet revoir les modes de production mais éliminer l’élevage me semble malheureusement illusoire. »
Flexitarien, pesco-végétarien… Ces jeunes qui ont changé de régime alimentaire Ils ont arrêté de manger de la viande, ou en consomment moins. Témoignages de jeunes, ou de leurs parents, qui ont fait le choix de devenir végétariens, par souci du bien-être animal ou pour préserver la planète.Témoignages
Lecture en 3 min.
Fiorella, 19 ans
« À 15 ans, je suis devenue pesco-végétarienne. J’ai arrêté de manger de la viande, tout en continuant à consommer du poisson. En arrivant au lycée, je m’étais renseignée sur l’écologie, j’avais fait des marches pour le climat et j’ai pris conscience que la production de viande était très polluante. J’ai tenu un an.
→ ANALYSE. Est-on sérieux quand on s’engage à 17 ans ?
Mais en retournant en Italie, le pays d’origine de mes grands-parents, j’ai craqué pour de la charcuterie. Depuis, j’en remange un peu, ainsi que du poulet, surtout à l’extérieur de la maison car ma mère a longtemps été végétarienne et a l’habitude de cuisiner ce genre de plats. En revanche, je ne mange plus du tout de bœuf parce que c’est l’élevage le plus polluant.
J’essaye par ailleurs de réduire mes déchets et les emballages. Et je commence à acheter des vêtements de seconde main. Avec des amis, j’ai également créé l’association Un Repas Avant l’Aube, qui vient en aide aux sans-abri. Nous cuisinons des repas végétariens et nous utilisons des récipients recyclables. »
Aline, mère d’Angèle, 13 ans
« Angèle est devenue végétarienne en 6e. À l’école primaire, elle ne voulait déjà plus manger de viande mais les cantinières l’obligeaient. Cela a été un moment difficile pour elle. Son choix est idéologique : elle ne veut plus manger des animaux qu’on tue. Elle ne mange pas non plus de poisson, ni de fruits de mer.
Angèle est une jeune fille résolue et elle tient à ce qu’on respecte sa décision. Nous, on ne mange pas beaucoup de viande non plus et lorsqu’on le fait, on l’achète chez un éleveur qu’on connaît. Mon mari a été végétarien lorsqu’il a commencé ses études de médecine, parce qu’il avait été très marqué par les dissections d’animaux, mais depuis, il est revenu à un régime méditerranéen.
Nous faisons très attention à l’alimentation et veillons à ce qu’Angèle n’ait pas de carences, en lui donnant parfois de la vitamine B12, la seule qu’on ne trouve pas facilement dans le régime végétarien. »
Sacha, 19 ans
« Je suis flexitarien. Je ne mange pas de bœuf et je limite au maximum ma consommation d’autres viandes, même si je ne me l’interdis pas. Et le reste du temps, je privilégie les œufs, les laitages et le poisson. Ce changement de régime s’est fait graduellement. Dans ma famille, on n’a jamais mangé trop de viande.
Mais je suis surtout motivé par les enjeux écologiques. On sait que la production de viande a un impact important sur les gaz à effet de serre, la déforestation et la production d’énergie. Or, en tant qu’individus, on peut y remédier en réduisant sa consommation.
En prenant conscience des problèmes écologiques, j’ai aussi sensibilisé mes parents et maintenant on fait tous du vélo, on achète un maximum de choses en vrac pour éviter le plastique et on trie nos déchets. J’ai même réussi à les convaincre d’opter pour un fournisseur électricité verte. »
Lucie, 20 ans
« Je suis devenue pesco-végétarienne pendant le premier confinement. Je ne mangeais déjà plus de viande ni de poisson en semaine, pour des raisons pratiques parce que je vis en collocation avec une végétarienne, alors que je continuais à en manger chez mes parents le week-end. Mais avec la pandémie, j’ai décidé de supprimer la viande tout le temps.
→ GRAND-FORMAT. Espérance, sobriété, conversion... Penser l’écologie à partir de ressources chrétiennes
Le confinement m’a permis de développer une conscience écologique sur l’importance des circuits courts et les conséquences environnementales mais également sociales de nos modes de consommation. J’avais aussi plus de temps pour cuisiner. Et avec les conseils de ma colocataire, j’ai tout de suite su comment remplacer les protéines animales. Je ne vis pas cette décision comme une contrainte.
Si j’ai envie de viande, je ne me l’interdis pas complètement mais je vérifie au moins qu’elle vient de France. Avec des règles trop rigides, je risque de craquer. Je ne veux pas non plus imposer ce mode de vie à mon entourage. Je préfère essayer de les convaincre plutôt que de les critiquer. »
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5,2 % des Français se déclarent végétariens, végétaliens ou végans. Ils étaient 0,7 %
en 1998, selon le Crédoc.
Régime flexitarien. Les flexitariens limitent la consommation de viande sans l’exclure.
Régime végétarien. Les végétariens ne mangent pas de viande, ni de poisson, mais consomment des œufs, du fromage et du lait.
Régime pesco-végétarien.Les pesco-végétariens suivent le régime végétarien mais y ajoutent du poisson.
Régime végétalien ou végan.Les végétaliens suppriment tout produit animal de leur alimentation, y compris les produits laitiers et les œufs. Les végans, eux, suivent ce même régime mais avec une dimension militante puisqu’ils refusent aussi les produits issus de l’exploitation animale comme le cuir, la laine et la soie.
Source : FranceAgirMer
(2) L’intelligence spirituelle de votre enfant : La révéler et la développer, éditions Leduc, 2021, 272 p., 17 €