Thèmes

soi sur mort centre création course

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· CULTURE (66)
· L'ACTUALITE (65)
· JARDIN (80)
· LA LECTURE (114)
· HUMEUR,HUMOUR ! (47)
· LES SCIENCES (85)
· RELIGION (65)
· HISTOIRE DE LA FAMILLE (47)
· PRIER (70)
· POESIE (62)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· MILLARDAIRES
· SAINT JOSEPH ,PERE.PAR LE PAPE.
· lES EMIRATS ARABE UNIS
· FORUM DE DAVOS
· LA VAGUE VERTE

· LA TURQUIE
· ALLOCATIONS FAMILIALES
· ELECTIONS AMERICAINES
· ELECTIONS
· AVEC MACRON ?
· LES PARASITES
· MARITAIN
· 1200MILLARDS DE DOLLAR SUR LES INFRASTRUCTURES
· LAFILIERE
· LE CORAIL

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "papilacabane" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour : 12.09.2025
11731 articles


L'ARMENIE et L'AZERBAÏDJAN

Publié le 18/11/2021 à 09:13 par papilacabane Tags : sur mort centre création
De nouveaux affrontements entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan De nouveaux affrontements ont eu lieu le 16 novembre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, alors que les deux pays ne parviennent toujours pas à s’entendre sur un accord de paix, un an après la défaite arménienne.

Erevan (Arménie)

Correspondance particulière

De nouveaux affrontements entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan

Les affrontements ont eu lieu mardi 16 novembre dans la région du Syunik, dans le sud-est de l’Arménie, proche de l’Iran et de la région montagneuse du Haut-Karabakh, en Azerbaïdjan, où s’est déroulée la guerre de 44 jours qui a fait plus de 6 000 victimes entre septembre et novembre 2020. Après l’escalade de violence, le ministère de la défense arménien a annoncé avoir perdu deux positions et avoir convenu d’une trêve avec l’Azerbaïdjan, sous l’égide russe.

Selon Erevan, 13 soldats arméniens ont été capturés, 24 sont portés disparus et 1 est mort. Du côté de Bakou, le ministère de la défense a annoncé 7 morts et une dizaine de blessés. Depuis la guerre de 2020, une centaine de prisonniers de guerre environ sont encore retenus par Bakou, un sujet majeur de tension entre les deux pays.

En mai dernier, des soldats azerbaïdjanais avaient déjà traversé la frontière dans les régions de Syunik et de Gegharkunik. Le premier ministre arménien Nikol Pachinian assure ainsi que « 41 kilomètres carrés du territoire souverain de l’Arménie, pas la région disputée du Karabakh, sont occupés depuis mai ». Ces derniers affrontements ont ravivé en Arménie la crainte d’une reprise de la guerre, tout en illustrant la fragilité du cessez-le-feu signé il y a un an.

La Russie, garante du cessez-le-feu conclu en novembre 2020, a été sollicitée par l’Arménie pour l’aider à protéger son intégrité territoriale. Le ministère de la défense d’Azerbaïdjan a de son côté affirmé avoir répondu à des « provocations » sur la frontière, ce que le ministère de la défense de l’Arménie a démenti.

Ces événements surviennent après plusieurs semaines de crispations. Le 8 novembre, un civil arménien avait ainsi été tué par les forces azerbaïdjanaises dans le Haut-Karabakh. Le 13 novembre, en réponse, un civil arménien avait envoyé un engin explosif sur un check-point azerbaïdjanais. Des échanges de tirs sporadiques ont lieu depuis la fin de la guerre, dans un contexte de négociations de la délimitation des frontières.

« Il s’agit d’un chantage militaire », pense Benyamin Poghosyan, président du Centre d’études stratégiques politiques et économiques d’Erevan. Le cessez-le-feu de novembre 2020 prévoyait également la création de nouvelles voies de transport, dont une entre l’Azerbaïdjan et sa région du Nakhitchevan, enclavée de l’autre côté de l’Arménie.

« L’Azerbaïdjan veut une autoroute et une ligne ferroviaire à travers le Syunik, pour connecter son territoire principal au Nakhitchevan, mais aussi par extension à la Turquie ; et ce sur le territoire arménien sans aucun poste de contrôle arménien, ou douanes », affirme le politologue.

Cette route pourrait aussi couper la frontière avec l’Iran plus au sud – ce qui inquiète les autorités arméniennes. L’Azerbaïdjan s’impatiente. « S’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent par les négociations, ils le prendront par la force, ils créeront ce corridor, le président Aliev l’a dit en avril 2021 », assure Benyamin Poghosyan.