Les faits

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Jean-Michel Blanquer, ici le 22 décembre 2021, a annoncé la distribution de masques FFP2. Sébastien Muylaert/MAXPPP

 

À l’issue de la journée de grève de l’éducation nationale jeudi 13 janvier, les syndicats enseignants ont été reçus par le premier ministre France/Politique/Jean-Castex-dernieres-actualites-infos" target="_self">Jean Castex. Après 3 h 30 d’une réunion à laquelle participaient aussi le ministre de la santé France/olivier-veran-actualite-info" target="_self">Olivier Véran en visioconférence et le ministre de l’éducation France/Politique/Jean-Michel-Blanquer" target="_self">Jean-Michel Blanquer, celui-ci a annoncé la mise à disposition de « 5 millions de masques FFP2 » pour les enseignants de maternelle sur demande, et la distribution de masques chirurgicaux à partir du début de la semaine prochaine pour les personnels de l’éducation.

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Il a promis par ailleurs « plusieurs milliers » de remplaçants « pour faire face à la crise ». 8 000 personnes seront ainsi appelées en renfort dans les établissements scolaires, au moins jusqu’à la fin de l’année, a précisé le ministre vendredi 14 janvier. « Vous avez 3 300 contractuels jusqu’à la fin de l’année scolaire », a-t-il indiqué. En outre, « 1 500 assistants d’éducation » seront mobilisés dans le second degré (collèges et lycées), ainsi que « 1 500 vacataires administratifs », en appui des inspecteurs de l’éducation nationale dans le premier degré, et « 1 700 médiateurs lutte anti-coronavirus », a-t-il détaillé, ajoutant que les recrutements commenceront « dès la semaine prochaine ».

Les évaluations de « mi-CP » reportées

Face aux perturbations engendrées par la crise sanitaire, les évaluations de « mi-CP », qui devaient commencer la semaine prochaine, seront, elles, « reportées à un délai qui reste à définir ». Quant aux épreuves de spécialités du bac, qui normalement ont lieu en mars, le ministre a indiqué qu’il allait « faire une analyse là encore avec les organisations représentatives » pour « voir s’il est opportun d’avoir un report de ces épreuves de mars vers le mois de juin ».

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« On a obtenu des avancées concrètes. Maintenant, il faut que les actes suivent », a déclaré à l’AFP Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, à l’issue de cette réunion. « Ça ne répond pas à tout mais on voit que nous n’avons pas fait grève pour rien », a-t-elle ajouté.

Près de 78 000 personnes (77 500) ont manifesté en France jeudi, dont 8 200 à Paris, selon le ministère de l’intérieur, à l’appel de l’ensemble des syndicats de l’éducation nationale, qui dénonçaient « une pagaille indescriptible » en raison des protocoles sanitaires.