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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
25.10.2025
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Portrait
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Touche-à-tout de l’architecture, Ricardo Bofill a été, au cours d’un demi-siècle de carrière, autant applaudi que décrié. Porté aux nues dans les années 1970 et 1980, le Catalan est ensuite critiqué pour ses ensembles monumentaux en Espagne comme en France, avant d’être à nouveau plébiscité par la génération Instagram qui en a fait l’un de ses architectes favoris.
Né en 1939 à Barcelone, Ricardo Bofill Levi doit à son père, architecte, son goût du premier des arts, et à sa mère, celui du premier des droits, la liberté. Anti-franquiste, il est exclu de l’école d’architecture de sa ville natale, où il revient après avoir achevé son cursus à Genève. Il y participe à la création d’un groupe de réflexion pluridisciplinaire, la « Gauche divine », et fait installer son atelier, « La Fabrica », dans une ancienne cimenterie.
C’est de là qu’il se lance dans des projets de luxueux sièges d’entreprises comme de grands complexes de logements sociaux. Plébiscité en France, où il travaille à partir des années 1970, il imagine, pour les villes nouvelles, les spectaculaires Espaces d’Abraxas, à Noisy-le-Grand, conçus comme une scène de théâtre close, ou les Arcades du lac, à Montigny-le-Bretonneux, en forme d’immense viaduc.
Cette architecture post-moderne, puisant son inspiration dans les monuments de l’Antiquité ou de la Renaissance, ne vieillit pas toujours bien, de l’aveu même de Ricardo Bofill, qui, pourtant, s’inscrit dans une démarche opposée à celle de Le Corbusier.
Même si leur architecture spectaculaire séduit les réalisateurs de films d’anticipation, de Brazilà Hunger Games, elle est trop froide et monotone pour y faire éclore la convivialité citoyenne chère à cet homme de gauche. « Je n’ai pas réussi à changer la ville. Mon modèle n’a pas été pris en exemple pour construire d’autres villes », reconnaît-il dans Le Monde en 2014.
Ce sont toutefois ces mêmes réalisations, ainsi que celles plus précoces et colorées de « La Muralla Roja » (L’enceinte rouge), labyrinthe de logements en forme de croix grecque sur la côte d’Alicante, qui font le bonheur des réseaux sociaux. Ricardo Bofill est d’ailleurs revenu à Noisy-le-Grand et à Montpellier (où il a bâti le Quartier Antigone) pour y imaginer de nouveaux projets pour le futur.