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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
merci frère de votre courage à nous partager votre souffrance. je vous prends dans la prière.
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Par Anonyme, le 17.07.2025
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Par Anonyme, le 31.08.2024
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Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
16.11.2025
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Analyse
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Le discours est passé presque inaperçu, occulté par la grève dans les écoles. Jeudi 13 janvier au soir, Emmanuel Macron s’exprimait en clôture du congrès de la Conférence des présidents d’université (CPU) – rebaptisé à cette occasion France Universités. Après avoir défendu son bilan en matière d’enseignement supérieur et de recherche, il a présenté ses ambitions réformatrices pour l’université française.
→ À LIRE. France/Vie-etudiante-cout-hausse-aides-baisse-2021-08-16-1201170928" target="_self">Vie étudiante, un coût en hausse, des aides en baisse
Comparant la formation des étudiants à des « investissements », le chef de l’État a qualifié de « formidable gâchis » le fait que, selon lui, « 50 % des étudiants seulement se présentent aux examens de première année ». Un chiffre très éloigné de celui donné par la CPU qui, en mars 2021, annonçait un taux de participation aux examens de 90 % en première année. Le président a souhaité des formations universitaires « plus professionnalisantes », « en assumant que la logique de l’offre prenne le pas sur la logique de la demande », pour mieux répondre aux besoins du marché du travail.
Surtout, France/Politique/Emmanuel-Macron-2017-02-13" target="_self">Emmanuel Macron a plaidé pour la fin d’une spécificité française : la quasi-gratuité de l’France/universite-etude-superieure" target="_self">université : « On ne pourra pas rester durablement dans un système où l’enseignement supérieur n’a aucun prix pour la quasi-totalité des étudiants, où un tiers des étudiants sont boursiers et où, pourtant, nous avons tant de précarité étudiante et une difficulté à financer un modèle qui est beaucoup plus financé sur l’argent public que partout dans le monde pour répondre à la compétition internationale. »
→ TRIBUNE. La crise étudiante n’est hélas pas terminée
Si des droits de scolarité plus élevés pour les étudiants étrangers (à la discrétion des établissements) ont été instaurés en 2019, il n’avait pas été question jusqu’ici d’en faire autant pour les Français. L’Institut Montaigne en a cependant fait la suggestion dans un rapport d’avril 2021, proposant d’augmenter ces frais « de 170 € à 900 € en licence et de 243 € à 1 200 € en master ».
La proposition est accueillie fraîchement par les présidents d’université. « Cela semble compliqué, sans un système social pour accompagner vraiment les jeunes », glisse l’un d’eux, tout en soulignant que sur l’autonomie des universités, le président allait dans le sens des demandes de la CPU. Au sujet des étudiants boursiers, la même source rappelle qu’un tiers d’entre eux perçoit moins de 100 € par mois.
« Il est bien que le président ait posé la question du sous-financement des universités, mais il est regrettable que la seule hypothèse esquissée pour y répondre soit de mettre fin à la gratuité », déplore Mathias Bernard, président de l’université Clermont Auvergne. « Cette expression est d’ailleurs fausse, quand on sait que la moitié des étudiants doivent travailler, ajoute-t-il. La question du financement de l’enseignement supérieur doit être travaillée dans une perspective plus large, et en gardant à l’esprit les principes d’égalité des chances, de démocratisation de l’enseignement, et de service public. »
Enfin, Mathias Bernard juge « excessive »l’affirmation du président selon laquelle le modèle français détiendrait un record de financement public. Selon des chiffres de l’OCDE disponibles sur le site du ministère de l’intérieur, la part du financement public dans l’enseignement supérieur en France s’élève à 78,9 %. Un peu plus que la moyenne de l’OCDE (71,4 %), mais bien moins que les pays scandinaves (98,9 % au Danemark), la Belgique ou l’Allemagne.