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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
merci frère de votre courage à nous partager votre souffrance. je vous prends dans la prière.
pers onnellemen
Par Anonyme, le 17.07.2025
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Par Anonyme, le 31.08.2024
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Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
03.10.2025
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Ce mardi 13 décembre, les délégations d’une cinquantaine d’États africains sont attendues à Washington pour trois jours de sommet. Le président Joe Biden entend montrer tout l’intérêt que son pays porte au continent. Preuve en est, la Maison-Blanche a fait savoir lundi que les États-Unis allaient consacrer 55 milliards de dollars (52 milliards d’euros) à l’Afrique sur trois ans. Ces fonds seront en particulier consacrés à la santé et à la réponse au changement climatique.
Les annonces devraient se concentrer sur les questions économiques, avec la promesse de nouveaux investissements, mais les sujets de discussion seront nombreux : sécurité alimentaire, climat, démocratie et gouvernance.
Le sommet pour la démocratie de Biden fait bondir Moscou et Pékin
Après une période de désintérêt marqué sous Donald Trump, Joe Biden s’inscrit dans les pas de Barack Obama, qui avait organisé en 2014 un premier sommet du même genre. Le président américain se réclame du multilatéralisme et défend l’idée de replacer l’Afrique au cœur de la diplomatie mondiale.
Une ouverture jusqu’aux dictaturesTrès concrètement, Biden soutient l’idée d’un siège pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU et devrait proposer cette semaine que l’Union africaine soit formellement représentée au G20. Washington soigne particulièrement l’Union africaine, au point de caler ses invitations sur ses membres, ne mettant à l’écart que les pays suspendus par l’organisation : Burkina Faso, Guinée, Mali et Soudan. Seule exception, l’Érythrée, avec laquelle les États-Unis n’ont pas de relations diplomatiques.
La présence de certains dirigeants sera davantage scrutée que d’autres. Le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed devrait ainsi être très bien accueilli, alors qu’un accord de paix a été très récemment signé avec les rebelles tigréens. Mais la visite des présidents égyptien Abdel Fattah Al Sissi et tunisien Kais Saied, aux prises avec une forte contestation, devrait aussi être commentée.
Cette volonté américaine de montrer une large ouverture constitue pour la présidence un vrai risque, notamment en ce qui concerne l’invitation de dictateurs, comme le leader de la Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Sa réélection, alors qu’il est en poste depuis 1979, a été qualifiée par les États-Unis de « simulacre », sans que cela remette en cause sa venue à Washington. Difficile, à partir du moment où ces pays ont été invités, d’éviter de poser pour une photo avec ces chefs d’État et de risquer de renvoyer une mauvaise image.
Contrecarrer les stratégies russe et chinoiseMais l’enjeu va bien au-delà de ces considérations. Le sommet intervient dans le sillage d’une nouvelle stratégie pour l’Afrique subsaharienne, dévoilée l’été dernier par Washington au cours de la visite dans plusieurs pays du secrétaire d’État américain, Antony Blinken. L’enjeu est évidemment de contrer par tous les moyens les présences chinoise et russe.
Monde/Echange-prisonniers-Viktor-Bout-trafiquant-darmes-tres-proche-Kremlin-2022-12-08-1201245693" target="_self">Échange de prisonniers : Viktor Bout, un trafiquant d’armes très proche du Kremlin
Les deux pays multiplient les partenariats sur le continent. La Chine, premier créancier mondial des pays pauvres et en développement, y investit massivement, étendant sa zone d’influence et dénichant de nouvelles sources d’approvisionnement en ressources naturelles. La Russie y investit également et utilise ses organisations paramilitaires comme le fameux groupe Wagner, dont les miliciens sont régulièrement suspectés de graves exactions.
Ces pays sont moins regardants que les États-Unis sur les régimes en place pour les partenariats économiques. Les discussions à Washington pourraient ainsi être intenses autour de la loi de programmation sur la « croissance en Afrique », qui lie la levée de tarifs douaniers aux progrès démocratiques. Votée en 2000, cette loi arrive à échéance en 2025.