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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour : 15.09.2025
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APRES LA DESTRUCTION DU BARRAGE

Publié le 07/06/2023 à 10:45 par papilacabane Tags : sur place monde presse belle maison nuit

Guerre en Ukraine : après la destruction du barrage, « Nova Kakhovka est une ville morte » Sur le plan environnemental, la catastrophe risque de priver d’irrigation le delta du Dniepr, l’une des zones agricoles les plus fertiles du pays. Militairement, elle pourrait avoir un effet boomerang sur la ligne de défense russe. Tetiana et ses deux chiens Tsatsa et Chunya, dans sa <a class=maison inondée à Kherson, suite à la rupture du barrage de Kakhovka, le 6 juin 2023." width="664" height="443" /> Tetiana et ses deux chiens Tsatsa et Chunya, dans sa maison inondée à Kherson, suite à la rupture du barrage de Kakhovka, le 6 juin 2023. EVGENIY MALOLETKA / AP

La catastrophe est l’une des plus importantes, tant au niveau humain qu’environnemental, survenues depuis le début de la guerre en Ukraine. Après la destruction partielle, dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 juin, du barrage hydroélectrique de Kakhovka, contrôlé par les forces russes, des dizaines de milliers de civils sont menacés par la montée des eaux des deux côtés du Dniepr, qui est aussi une ligne de front. « Plus de 40 000 personnes » risquent d’être touchées, a annoncé le procureur général ukrainien, Andriy Kostin. « Les autorités ukrainiennes en évacuent plus de 17 000. Malheureusement, plus de 25 000 civils se trouvent en territoire sous contrôle russe », a-t-il expliqué. Mardi, vingt-quatre localités avaient déjà été inondées à la mi-journée, a précisé le ministère de l’intérieur ukrainien.

Sur la rive gauche du Dniepr, occupée par l’armée russe, les autorités d’occupation ont fini par annoncer des évacuations après un cafouillage dans la matinée. Dans une étrange vidéo, publiée par son service de presse, le gouverneur appointé par Moscou, Vladimir Saldo, pose en treillis, casque militaire sur la tête, affirmant que « toutes les villes en aval vivent normalement(…), les gens circulent normalement, les magasins sont ouverts et même les entreprises fonctionnent ». Alors qu’en arrière-plan, sur l’image, on voit en contrebas la place centrale de Nova Kakhovka déserte et noyée sous une eau brunâtre.

« Jusqu’en milieu de journée, les communications étaient coupées et j’ai eu peur que les Russes nous évacuent de force vers la Crimée. Mais rien de tel ne s’est produit », raconte sur une messagerie cryptée Pavel N., un retraité de Nova Kakhovka. L’homme requiert l’anonymat pour des raisons de sécurité.« L’administration d’occupation a déserté et a tout emporté. Nova Kakhovka est une ville morte. Il reste un service d’urgence en ville et c’est tout. L’hôpital, les polycliniques et les pharmacies ont tous fermé. Tout le matériel de valeur a été embarqué par les Russes. » Il a déménagé à la hâte dans un logement appartenant à sa belle-famille, car sa rue est complètement inondée. Pour lui, la catastrophe était prévisible. « Je ne suis pas surpris de ce qui arrive. Tout le monde ici sait depuis longtemps que les Russes ont miné le barrage. »

« Un crime de guerre »

Kiev et Moscou se renvoient mutuellement la responsabilité de sa destruction. L’Ukraine a accusé les forces russes d’avoir fait exploser le barrage et a dénoncé un « crime de guerre ». Après avoir, dans la matinée, nié toute explosion au niveau du barrage, les autorités russes ont pointé une « diversion terroriste » de l’armée ukrainienne, « dans le but de détourner l’attention de leur contre-offensive ratée », selon le porte-parole du ministère de la défense.

Guerre en Ukraine, en direct : le pic des inondations dues à la destruction du barrage de Kakhovka est attendu ce matin Les opérations d’évacuation des milliers d’habitants des villes inondées se compliquent avec la montée progressive des eaux. Moscou et Kiev continuent de s’accuser mutuellement, au lendemain de la destruction partielle du barrage hydroélectrique de Kakhovka.
Des habitants portent leurs affaires alors qu’ils quittent un quartier inondé à Kherson, en Ukraine, le 6 juin 2023.

Selon NBC News, les Etats-Unis enquêtent sur les circonstances de l’explosion de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine, mais « le gouvernement américain dispose de renseignements qui semblent désigner la Russie comme coupable de l’attaque contre le barrage en Ukraine, selon deux responsables américains et un responsable occidental ».A Washington, un porte-parole de la Maison Blanche a estimé que la destruction partielle du barrage, qui fournit l’eau de refroidissement à la plus grande centrale nucléaire d’Europe, avait « certainement[fait] de nombreux morts, tout en précisant n’avoir »pas de conclusion définitive sur ce qui s’est passé.

Le service ukrainien du média Voice of America (VOA) a recueilli, par ailleurs, la réaction de Joe Biden après l’explosion de la centrale. Le président américain a affirmé aux journalistes que les Etats-Unis ne partiraient pas, « nous allons aider l’Ukraine », a assuré M. Biden.

Dans un message vidéo posté sur Telegram, le président Ukrainien, Volodymyr Zelensky, a, de son côté, affirmé que la destruction du barrage était, « de tous les points de vue du monde – pour l’Afrique, l’Europe, les Etats-Unis, la Chine, l’Australie, l’Inde – une catastrophe diabolique causée par l’homme. »

« Nous devons arrêter le mal russe » a soutenu M. Zelensky. « Tous les autres terroristes dans le monde doivent voir que la terreur est punie par le monde », a-t-il conclu.

Les évacuations continuent, le niveau de l’eau monte

Les évacuations massives continuent mercredi dans le sud de l’Ukraine après la destruction partielle du barrage de Kakhovka, qui a provoqué des inondations dans de nombreuses localités le long du Dniepr.

Le pic des inondations est attendu ce mercredi matin, et la situation devrait se stabiliser dans quatre à cinq jours, a annoncé, mardi, Ihor Syrota, directeur la compagnie publique d’hydroélectricité Ukrhydroenergo, sur Telegram.

« La situation la plus difficile a lieu dans le district de Korabelny de la ville de Kherson. Jusqu’à présent, le niveau de l’eau s’est élevé de 3,5 mètres, plus de mille maisons sont inondées », dans cette cité reprise aux Russes par les Ukrainiens en novembre 2022, a déclaré dans un communiqué le chef de cabinet adjoint de la présidence ukrainienne, Oleksii Kuleba. Les évacuations vont se poursuivre mercredi et dans les prochains jours par bus et par train, a-t-il dit.

« Plus de 40 000 personnes risquent d’être en zones inondées. Les autorités ukrainiennes évacuent plus de 17 000 personnes. Malheureusement, plus de 25 000 civils se trouvent sur le territoire sous contrôle russe », a annoncé mardi le procureur général ukrainien Andriy Kostin. « A ce stade, vingt-quatre localités en Ukraine ont été inondées », a précisé le ministre de l’intérieur ukrainien, Ihor Klymenko.

Les autorités installées par les Russes dans les régions qu’ils occupent ont quant à elles dit avoir commencé l’évacuation de la population de trois localités, mobilisant une cinquantaine de cars. Vladimir Leontiev, le maire mis en place par Moscou à Nova Kakhovka, où se trouve le barrage, a déclaré que sa ville était sous les eaux et que 900 de ses habitants avaient été évacués.

A Genève, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), agence humanitaire de l’ONU, a prévenu que la destruction du barrage pouvait provoquer un désastre environnemental et « avoir un impact sévère sur des centaines de milliers de personnes des deux côtés de la ligne de front ». A Washington, un porte-parole de la Maison Blanche a estimé que cette destruction avait « certainement[fait] de nombreux morts » tout en précisant n’avoir « pas de conclusion définitive sur ce qui s’est passé ».

Plusieurs dizaines de milliers d’hectares de terres agricoles dans la région de Kherson risquent d’être inondés, a écrit, de son côté, le ministère de l’agriculture ukrainien dans un communiqué, disant craindre l’assèchement total des champs du sud du pays dès l’année prochaine en raison de la destruction du barrage et un manque d’eau potable pour la population.