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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
merci frère de votre courage à nous partager votre souffrance. je vous prends dans la prière.
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Par Anonyme, le 17.07.2025
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Par Anonyme, le 31.08.2024
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Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
18.09.2025
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Analyse
Article réservé à nos abonnés.Des services d’urgence polonais sur le site du crash d’un drone russe, dans le village de Wohyn, dans l’est de la Pologne, le 10 septembre. Wojtek JARGILO / EPA/MAXPPP
L’intrusion de drones russes au-dessus des territoires de la Pologne et de la Roumanie interroge sur l’efficacité des défenses militaires de l’espace aérien de l’Alliance atlantique sur son flanc est. Face à une attaque massive de ces engins, elle serait, en l’état, bien incapable de la neutraliser.
Du côté de l’Otan, on se veut rassurant : l’intrusion spectaculaire d’une vingtaine de drones russes dans l’espace aérien de la Pologne, le 10 septembre, et d’un drone attribué à la Russie en Roumanie, le 13 septembre, ne l’aurait pas prise en défaut. Comme le résume le porte-parole de l’état-major des armées françaises, le colonel Guillaume Vernet, au lendemain de l’agression russe dans le ciel polonais : « C’est la Pologne qui a été agressée, mais ce n’est pas un problème polonais, c’est bien un problème qui a lié toute l’Alliance, donc c’est toute l’Alliance qui a réagi. »
Et de souligner que l’Otan a su détecter et caractériser la menace, prendre la décision d’intervenir et le faire en un temps très rapide. Cela s’est traduit, dans le cas polonais, par l’engagement coordonné d’avions de chasse F-35 néerlandais, de F-16 polonais, d’un avion ravitailleur Awacs italien et d’une batterie allemande de missiles Patriote.
Le dispositif « Air Shielding »Cette réponse s’inscrit dans le dispositif « Air Shielding », précise le porte-parole de l’armée française. Adopté par l’Otan à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022, ce plan combine des avions de chasse, des ravitailleurs et des systèmes de détection et de défense sol-air d’États membres pour assurer la défense aérienne de pays européens de son flanc oriental. En l’occurrence, la Pologne, la Roumanie, la Bulgarie et la Croatie.
Ce dispositif « a montré toute son efficacité puisque la menace a été arrêtée »,assure le colonel Vernet. Sur les 19 drones ayant pénétré en Pologne, trois ont certes été détruits par l’Otan, mais les 16 autres ont fini leur course en s’abîmant au sol sans provoquer de dégâts notables, si ce n’est une maison dans le village de Wyryki. Et encore, il existe un doute sur l’origine du projectile qui l’a endommagée. Selon des médias polonais, elle aurait été frappée par un missile air-air AIM-120 AMRAAM tiré par un F-16 de l’armée polonaise.
Des Rafale, des Typhoon et des missiles Patriote au secours de la Pologne« Poutine teste nos défenses sur notre flanc oriental. En détruisant trois drones sur 19, nous venons de démontrer que, techniquement, nous n’étions pas au rendez-vous », rétorque le général Vincent Desportes, l’ancien directeur de l’École de guerre (1). Pour élever le niveau de la défense aérienne de l’Europe, le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a activé le plan « Sentinelle orientale », qui mobilise plus de moyens que le dispositif « Air Shielding ». Parmi ces moyens connus, trois avions de chasse Rafale français, des Typhoon britanniques et allemands, ainsi que des avions de ravitaillement de type Airbus A330. Les Néerlandais se sont engagés à fournir plus rapidement les batteries de missiles Patriote. Le tout sous l’autorité du commandant suprême des forces alliées en Europe, le général américain Alexus Grynkewich.
Ce nouveau cadre « renforcera notre posture et la rendra plus flexible », affirme Mark Rutte. Mais sera-t-elle vraiment suffisante par parer à la menace d’une attaque massive de drones russes ? En l’état actuel de nos forces, il n’en est rien. « Aujourd’hui, Poutine a testé nos défenses en lançant quelques drones en Pologne et en Roumanie. Mais demain, rien n’interdit de penser qu’il décidera d’envoyer une flotte de 850 drones comme il le fait désormais en Ukraine. Notre vulnérabilité est considérable face à une attaque de cette ampleur », s’alarme le général Desportes.
« Un mur de drones »Il n’est pas le seul à le penser. Au siège de l’Otan, on le sait tout autant. « Nous serions incapables de faire face à une attaque de drones, comme l’a conçue l’Ukraine sur plusieurs bases aériennes en Russie, le 1er juin », concédait un officier supérieur de l’Otan, au lendemain de cette opération spectaculaire.
Quatre mois plus tard, la défense anti-drones de l’Europe n’a pas progressé significativement. « Nous en avons conscience, nous montons en gamme sur la question, mais cela nécessite des investissements, une coopération entre États membres et une agilité qui, en temps normal, représente pour nous un vrai défi à relever. Et qui, dans le contexte du désengagement de Trump dans la défense européenne, accroît encore plus nos difficultés », se désole une autre source au sein de l’Alliance atlantique.
La solution ? Élever le plus rapidement possible un « mur de drones » sur le modèle de l’Ukraine : quadriller tout le flanc Est de l’Europe de capteurs de drones, de systèmes de brouillage anti-drones, de défenses antiaériennes, de drones anti-drones. Un projet réclamé par la Pologne, les pays Baltes et Scandinaves, et auquel a souscrit Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, lors de son discours sur l’état de l’Union, le 10 septembre.
« Défendre le ciel de l’Ukraine, c’est défendre notre ciel »Un autre moyen serait d’appliquer le plan Skyshield, comme le réclame un collectif d’experts militaires et de représentants de la société civile, dans une tribune publiée dans Le Monde. Mettre des moyens militaires européens (radars, batteries sol-air, avions de chasse, drones) pour neutraliser les missiles et les drones russes au-dessus du territoire ukrainien. « Défendre le ciel de l’Ukraine, c’est défendre notre ciel de toute intrusion russe avant qu’elle ne se produise,explique le général Desportes, l’un des signataires de cette tribune. Il est temps que nous prenions l’initiative. Poutine doit savoir que l’Europe ne craint pas de l’affronter, sans quoi, il continuera à pousser son avantage. »
(1) La Dernière Bataille de France. Lettre aux Français qui croient encore être défendus, Paris, Gallimard, 2015, 208 p., 21 €.