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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
merci frère de votre courage à nous partager votre souffrance. je vous prends dans la prière.
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Par Anonyme, le 17.07.2025
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Par Anonyme, le 31.08.2024
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Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
21.11.2025
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Analyse
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livre, à paraître le 2 octobre, Omar Youssef Souleimane dénonce les liens entre LFI et les islamistes." /> Dans son livre, à paraître le 2 octobre, Omar Youssef Souleimane dénonce les liens entre LFI et les islamistes. Fred Dugit / LE PARISIEN/MAXPPP
Le livre Les Complices du mal,à paraître le 2 octobre (1), dénonce une « complicité toxique » entre LFI et les islamistes. En tentant de contrer, en justice, la sortie de cet ouvrage, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, qui avait déjà censuré un journaliste lors de ses journées d’été, se retrouve de nouveau accusé de piétiner la liberté d’expression.
L’écrivain et journaliste Omar Youssef Souleimane, collaborateur notamment du Pointet de Mariannepublie, le 2 octobre, un livre enquête sur les liaisons de La France insoumise (LFI) avec certains réseaux ou personnalités islamistes. D’origine syrienne, l’auteur de 38 ans est arrivé en 2012 en France, où il a obtenu le statut de réfugié politique et la naturalisation dix ans plus tard.
Celui qui a refusé d’être pris en tenaille entre la dictature d’Hafez al Assad et la violence des islamistes témoigne en préambule avoir découvert avec stupéfaction, au pays de Voltaire et de la laïcité, les accointances entre une partie de la gauche radicale et l’islam radical.
À partir des massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023, la « montée effrayante » de l’islamisme et de l’antisémitisme en France le convainc de prendre part incognito aux manifestations pour la Palestine. « Je voulais le faire non seulement pour comprendre la complicité toxique entre les islamistes et LFI, mais aussi pour résister »,confie le journaliste.
Fiché SIl est sur la place parisienne de la Nation, le 8 septembre 2024, quand Elias d’Imzalène, prédicateur salafiste et conseiller politique de l’organisation Urgence Palestine,monte à la tribune aux côtés de responsables Insoumis. « Est-ce qu’on est prêt à amener l’intifada à Paris ? », lance à la foule l’individu fiché S. « Dans la banlieue, dans nos quartiers. Pour leur montrer que la voix de la libération vient de nous » harangue celui qui vient d’appeler à « virer les voleurs qui habitent l’Élysée ». Le 23 octobre de la même année, au tribunal correctionnel de Paris, son témoignage et ses vidéos serviront d’élément à charge au procès du prédicateur.
Au-delà du récit de cette immersion sur le terrain, le livre se veut une enquête sur la « complicité toxique »qu’entretient le mouvement de Jean-Luc Mélenchon avec l’islam radical, à des fins électoralistes et parfois idéologiques. Pas de grandes révélations, plutôt un élément de plus sur une dérive déjà largement analysée dans la presse ou l’édition. Le ton est mordant, pamphlétaire quand il brocarde « la gauche halal ». Mais le témoignage touchant, quand il évoque son sentiment de « solitude » de combattant de l’intolérance.
IngérenceIl n’en fallait pas moins pour inquiéter LFI, qui a tenté ces derniers jours de contrer la parution de l’ouvrage. La formation a saisi en référé la justice pour obtenir de l’éditeur une « communication anticipée » des épreuves afin de préparer sa riposte. Lundi 22 septembre, la justice a débouté le requérant, rappelant, selon les éléments rapportés par l’hebdomadaire Le Point, que la communication d’un ouvrage avant publication constitue « une ingérence particulièrement grave dans la liberté d’expression et le droit d’auteur ».En l’espèce, la communication de l’essai d’Omar Youssef Souleimane serait « disproportionnée et contraire aux équilibres entre la liberté d’expression et droits de la défense ».
Alors que Marianne fait sa une, jeudi 25 septembre, avec les bonnes feuilles des Complices du mal,cette victoire judiciaire de l’auteur et de son éditeur leur assure une belle promotion médiatique. Et écorche encore l’image des Insoumis déjà empêtrés dans des relations houleuses avec la presse. Après la publication, début mai, de La Meute (2) des journalistes Charlotte Belaïch (Libération) et Olivier Pérou (Le Monde), dénonçant les méthodes violentes et l’organisation clanique du mouvement de Jean-Luc Mélenchon, Olivier Pérou avait été interdit d’accès à l’université d’été des Insoumis, fin août, dans la Drôme.
Cette censure a eu un effet désastreux dans la presse. C’est « un coup de semonce pour toute notre profession »,écrivaient dans un communiqué commun les sociétés de journalistes (SDJ) de près d’une trentaine de médias. Les « exclusions de ce type » ont « longtemps été l’apanage des formations d’extrême droite » soulignent ces SDJ, en condamnant des « dérives inquiétantes ». Dans un texte distinct, des journalistes couvrant les universités d’été de LFI (TF1-LCI, Mediapart, Libération, Le Figaro ou l’AFP) avaient dénoncé « une atteinte grave à la liberté de la presse ».
La tentative de contrer la publication des Complices du mal entame la réputation d’un mouvement qui s’est retrouvé encore au tribunal cette semaine. LFI poursuit pour délit d’injure le philosophe Raphaël Enthoven en raison d’un tweet dans lequel il s’en prenait à « un mouvement détestable, violent, complotiste, passionnément antisémite ».
Mardi 23 septembre, à l’audience, son avocat, Me Richard Malka, a dénoncé la stratégie d’intimidation des Insoumis. « Ils cherchent à obtenir une condamnation, et après ils la déclineront, viendra la déferlante de poursuites pour empêcher le débat, réduire au silence. » La décision doit être rendue le 6 novembre.
(1) Éd. Plon, 200 p., 21 €.
(2) Éd. Flammarion, 350 p., 22 €.