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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
merci frère de votre courage à nous partager votre souffrance. je vous prends dans la prière.
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Par Anonyme, le 17.07.2025
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Par Anonyme, le 31.08.2024
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Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
19.11.2025
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Dans l’Hexagone, sauf autorisation expresse des autorités compétentes, les vols de drones à proximité et a fortiori au-dessus des aérodromes sont interdits. En cas de survol non autorisé, un protocole très strict est prévu, indique l’Union des aéroports français (UAF).
Il s’agit de « noter la position, la direction et les caractéristiques du drone, d’informer immédiatement les usagers de l’aérodrome et de suspendre si nécessaire les opérations aériennes ». Dans le même temps, contact doit être pris avec la gendarmerie des transports aériens.
3 millions de drones en FranceEn France, ces dernières années, aéroports et autorités ont renforcé leurs règles pour prendre en compte la menace croissante que représentent les drones, dont la plupart peuvent être achetés à peu de frais dans le commerce (la flotte française est estimée à 3 millions d’appareils, en mêlant usages de loisir, professionnel, militaire). Des drones qui sont aussi utilisés par la Russie, dans le cadre d’une guerre hybride menée contre l’Europe (cyberattaques et sabotages notamment).
Trois phases sont identifiées, précise l’AUF : la préparation aux incidents, qui inclut la formation des personnels ; la gestion en temps réel, avec notamment l’évaluation du degré de menace et l’élaboration de degrés de réponse adaptés ; et des actions post-incident, qui comprennent la collecte de preuves et une mise à jour éventuelle des procédures.
Systèmes optiques, radar, radio et intelligence artificielleSigne que la menace est prise au sérieux et que la lutte anti-drones peut aussi se transformer en une activité lucrative, le groupe ADP (aéroports de Paris) a créé une filiale spécialisée dans la maîtrise l’espace aérien basse altitude, qui vend ses solutions à d’autres acteurs.
Née en 2017, un an après une alerte au drone qui avait conduit à dévier momentanément le trafic à destination d’Orly, Hologarde emploie une cinquantaine de personnes. Avec l’appui de Thales, elle a déployé un dispositif de surveillance de Paris Charles de Gaulle et Orly. « Reposant sur des systèmes optiques, radar et radio, ainsi que sur des logiciels d’intelligence artificielle, ces dispositifs permettent de détecter et d’identifier les drones volant à proximité des aéroports »,précise le groupe ADP.
La Direction des services de la navigation aérienne a quant à elle choisi de se tourner vers la société havraise Drone XTR pour équiper le reste des 10 principaux aéroports français avec un système de détection des radiofréquences grâce auxquelles s’effectue le pilotage de la plupart des drones (1). « Il permet de suivre en temps réel, sur une carte, la position, la vitesse et l’altitude du drone, ainsi que l’emplacement du pilote,détaille Marin David, son directeur commercial. Si l’appareil arrive dans un périmètre et à une altitude critique, un dispositif d’alarme prévient les contrôleurs aériens, ainsi que la gendarmerie des transports aériens. »
Brouillage, interception, voire destruction du droneComme le rappelle le groupe ADP, une fois la menace identifiée, c’est à l’État – et à ses services régaliens – de décider des suites à donner : interpeller ou pas le pilote du drone, intercepter voire de détruire l’appareil. « Il est possible d’utiliser un brouillage directionnel,cite en exemple Alexandre Gay de Berthois, directeur commercial et communication de Cerbair, une entreprise qui elle aussi propose des systèmes de surveillance de l’espace aérien et qui travaille notamment pour la Direction générale de l’aviation civile. Privé de ses radiofréquences, le drone retourne automatiquement à son point de départ, se pose au sol ou bien répète en boucle la dernière action qui lui a été demandée jusqu’à ce qu’il chute ou qu’il n’ait plus d’autonomie. »
« Une autre solution consiste à intercepter l’engin à l’aide d’un filet, tiré avec un canon appelé lance-filet ou déployé par un autre drone. Les autorités peuvent aussi choisir de détruire l’appareil au moyen d’un autre drone qui vient le percuter ou en utilisant une sorte de fusil à grenaille. Mais une telle décision n’est pas anodine car elle risque de causer au sol des dommages matériels voire humains », poursuit Alexandre Gay de Berthois.
Une menace protéiforme« La menace que font peser les drones sur les aéroports va au-delà d’une éventuelle collision, qui peut être dramatique si un drone percute un réacteur en pleine phase de décollage, poursuit-il. Car un drone peut transporter une charge explosive. Il peut aussi être utilisé pour pirater un réseau wi-fi ou Bluetooth ou bien dans une logique de repérage. »Et cet expert de pointer aussi un risque« réputationnel »,dans l’hypothèse où une ONG, par exemple, utiliserait un drone pour dénoncer des failles dans le système de sécurité d’un aéroport.
(1) Des drones filaires, utilisant la fibre optique, sont désormais utilisés sur le front russo-ukrainien.