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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
11.09.2025
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Par Jérôme Gautheret et Olivier Bonnel Publié aujourd’hui à 06h14, mis à jour à 11h16
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Quand il est apparu dans la salle de presse du Palais Chigi, dans la soirée du jeudi 8 août, un peu après 23 heures, le président du conseil italien, Giuseppe Conte, ne semblait plus qu’un condamné en sursis. Lâché par son tout-puissant numéro deux, Matteo Salvini, le chef politique de la Ligue (extrême droite) qui avait décidé quelques heures plus tôt de ne pas poursuivre l’expérience gouvernementale, il ne paraissait pas avoir d’autre issue que celle de jeter l’éponge. Or – est-ce parce qu’il n’avait plus rien à perdre ? – il s’est passé une chose tout à fait inattendue. Soudain, et peut-être pour la première fois depuis son arrivée aux affaires, le 1er juin 2018, Giuseppe Conte s’est mis à parler comme un premier ministre.
La crise a été déclenchée mercredi soir après l’adoption d’une motion favorable au chantier de tunnel Lyon-Turin, votée par la Ligue et l’opposition, tandis qu’était rejetée une motion du Mouvement 5 étoiles (M5S), farouchement opposé au projet. Peu après le vote des sénateurs, témoignant d’un désaccord majeur à l’intérieur de la coalition, Matteo Salvini s’est rendu au palais Chigi pour s’entretenir avec Giuseppe Conte, et lui demander un remaniement gouvernemental, sous peine de provoquer des élections anticipées.
Lire aussi Le tunnel Lyon-Turin, un dossier à plus de 20 milliards d’euros qui crispe l’ItalieM. Salvini veut la tête du ministre des infrastructures et des transports M5S, Danilo Toninelli, accusé de bloquer les grands chantiers comme la ligne Lyon-Turin et de nuire aux investissements dans la péninsule, mais aussi celle de la ministre de la défense, Elisabetta Trenta, soupçonnée de faire obstacle à ses projets de contrôle des mers, ainsi que le départ du ministre de l’économie, Giovanni Tria, tenant d’une ligne conciliante avec Bruxelles. En l’état, Matteo Salvini sait parfaitement qu’il est impossible de souscrire à ces demandes. Et, dès mercredi soir, la mécanique s’est enclenchée.
La journée de jeudi a été rythmée par les navettes entre le Palais Chigi, siège de la présidence du conseil, et celui du Quirinal, où réside le président de la République, Sergio Mattarella, acteur invisible mais omniprésent dans ce genre de situations. Mais aucune échappatoire, cette fois-ci, ne semblait possible.