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Par Anonyme, le 28.08.2025
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Par Yon, le 21.07.2025
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
27.10.2025
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Quelle place pour les femmes dans l’Église ? Controversée, la question de la place des femmes dans la gouvernance de l’Église s’invite régulièrement dans l’actualité. Mais à quelles responsabilités aspirent-elles et comment cela pourrait-il évoluer à l’avenir ?
Explication
Lecture en 5 min.
Membres de conseils épiscopaux, chancelières chargées des finances, responsables des services de la pastorale… Sous l’impulsion notamment du pape François, la place des femmes dans la gouvernance de l’Église catholique est sans conteste plus enviable qu’il y a deux ou trois décennies – et ce, jusqu’au Vatican. En France, quelques-unes font partie de conseils des séminaires (pour accompagner la formation des futurs prêtres), mais aussi de conseils de nomination des prêtres (qui décident de l’attribution des paroisses).
→ ENTRETIEN. France/Place-femmes-lEglise-Il-faut-rouvrir-question-ministeres-2020-06-25-1201101745" target="_self">Place des femmes dans l’Église : « Il faut rouvrir la question des ministères »
Le secrétariat général de la Conférence des évêques de France (CEF), qui s’est ouvert aux laïcs il y a trois ans, compte désormais trois prêtres et trois laïcs dont une femme, Christine Naline, qui témoigne : « La nouveauté pour moi a été de porter les questions de pastorale : on peut s’en réjouir. » Si les laïcs en responsabilité ont longtemps été cantonnés aux questions dites « temporelles » (économiques, par exemple), leur participation aux services pastoraux est plus récente.
En la matière, Monique Baujard a fait partie des pionnières. Directrice du service national famille et société de la CEF de 2009 à 2015, elle reconnaît des avancées, mais les juge insuffisantes. « L’autorité reste attachée à l’ordination presbytérale. Aucune parole féminine n’engage l’institution : cela reste une parole privée, un témoignage. »Une laïque en mission ecclésiale ajoute que bien qu’elle ait la confiance de son évêque et qu’il l’écoute « à titre personnel »,ce n’est pas le cas au niveau institutionnel, puisqu’elle n’est pas membre du conseil épiscopal de son diocèse.
→ TRIBUNE. Une femme archevêque de Lyon ?
Si quelques-uns de ces conseils sont désormais paritaires, la plupart restent composés en grande majorité de prêtres. « Or les prêtres n’ont pas de mandat déterminé, contrairement à nous, laïcs : je sais donc que je ne siégerai pas plus de trois ans au conseil »,raconte Marie-Anne Vitry, du diocèse d’Angoulême, par ailleurs professeure de philosophie. Le conseil épiscopal reste de toute façon une instance délibérative, sans pouvoir de décision.
« Dans les premiers siècles du christianisme, sous l’Empire romain,explique le théologien François Moog, il y a eu un double mouvement avec d’un côté une requalification des femmes, mais de l’autre une disqualification des laïcs avec une bureaucratie ecclésiastique qui a centré la gouvernance sur les ordonnés. »Toutefois, tempère-t-il, le droit canonique actuel prévoit toute une série d’offices qui peuvent être remplis par des laïcs, hommes comme femmes. Ainsi une femme peut occuper des postes à responsabilité au sein de l’Église et peut par exemple être chancelière diocésaine ou juge ecclésiastique.
« La gouvernance est incarnée par un curé ou un évêque mais est portée par tous, à travers les conseils »,affirme Christine Naline. Cela étant, comme le relève sœur Nathalie Becquart, à la tête du service national pour l’évangélisation des jeunes et pour les vocations de 2008 à 2018, « le dernier mot » revient toujours au prêtre ou à l’évêque.
De plus, existe selon elle, une « distorsion » entre la réalité de l’exercice de responsabilités par des femmes et ce que la liturgie, « premier lieu de visibilité de l’Église », donne à voir. « Les femmes n’ayant qu’un rôle secondaire dans la liturgie, leur poids symbolique est moins fort, qu’on le veuille ou non », renchérit le jésuite Étienne Grieu, président du Centre Sèvres. Pour lui, « si les femmes pouvaient commenter la parole de Dieu, cela les mettrait d’emblée dans une position d’autorité ».
« En cinquante ans, la place des femmes dans la société a été bouleversée,relève sœur Becquart. Il y a un effet générationnel, l’Église est au cœur de la société et cette nouvelle donne se pose forcément pour elle aussi. C’est une question d’inculturation. »
Mais, au départ, l’accession des femmes à des postes à responsabilités dans l’Église a-t-elle relevé d’un choix ou d’une nécessité face au manque de prêtres ? « S’il y avait eu un prêtre disponible, compétent et intéressé, je n’aurais peut-être pas été nommée déléguée épiscopale pour la partie germanophone du canton de Fribourg »,relève avec lucidité Marianne Pohl qui occupera ce poste pour le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg à compter du 1er août. « La présence accrue des femmes dans la gouvernance de l’Église a davantage découlé d’un besoin concret que d’une réelle réflexion théologique »,confirme Monique Baujard.
Plus que la crise des vocations, c’est peut-être la crise des abus sexuels et de pouvoir qui a conduit des évêques à agir en faveur d’une participation plus importante des laïcs – et donc des femmes. « La crise des abus sexuels peut avoir comme effet “bénéfique” de faire prendre conscience qu’il y a un problème institutionnel », explique l’ancienne responsable de service de la CEF.
« Avec leur aspect systémique, renchérit Nathalie Becquart, les abus montrent que la sortie de crise passe par la voie de la synodalité. » Pour elle, nombre d’évêques ont compris qu’il était nécessaire d’associer les femmes, « non pas parce qu’elles seraient meilleures, mais parce qu’un meilleur discernement nécessite de l’altérité ».
Pour appeler à donner plus d’importance aux femmes au sein de l’Église, la religieuse xavière met également en avant une donnée factuelle selon laquelle les jeunes hommes sont désormais plus croyants que les jeunes femmes. « Si l’Église ne bouge pas, les femmes vont continuer à la quitter »,prévient Nathalie Becquart.
Nombre de femmes engagées dans l’Église disent attendre avec impatience le prochain Synode des évêques, en octobre 2022. Il se dit déjà que les femmes pourraient y avoir le droit de vote, ce qui serait une première – cela n’avait pas été le cas pour le Synode pour l’Amazonie, malgré des demandes venues notamment de participantes. Mais si le prochain Synode des évêques fait l’objet d’attention de la part des femmes, c’est surtout en raison de son thème, « Pour une Église synodale : communion, participation et mission », la synodalité étant un sujet cher au pape François.
« Au niveau local, et notamment dans mon diocèse, la synodalité, cela reste encore une idée », déplore Marie-Anne Vitry, à Angoulême, pour qui l’Allemagne fait figure de modèle en la matière. Pour elle, « ce qui manque encore aux femmes dans l’Église, c’est d’être vues comme des collaboratrices à part entière, avec une vraie estime mutuelle ». Or cela nécessite une « conversion »,à laquelle il faut œuvrer au quotidien. « Je me bats pour cela tous les jours !,assure-t-elle. C’est parfois difficile, quand on est en face d’hommes habités par des stéréotypes de genre, pour qui une femme ne peut être qu’une mère au foyer ou une religieuse. »
Une autre solution serait de confier aux femmes des ministères institués. Pour l’instant, ceux-ci sont au nombre de deux – le lectorat et l’acolytat – mais sont réservés aux hommes. Cette piste est d’ailleurs envisagée aux plus hauts niveaux de l’Église : « Nous demandons que le ministère institué de “la femme leader de communauté” soit créé et reconnu »,demandaient les pères synodaux dans le document final du Synode pour l’Amazonie.
« Les besoins ne sont plus ceux d’il y a deux millénaires : de quels ministères l’Église a-t-elle besoin pour demain ? De prêtres et d’évêques, sans doute, mais pas uniquement »,estime Monique Baujard. Pour elle, il serait une erreur de n’envisager que l’ordination sacerdotale des femmes : « Le risque serait de les glisser dans un “moule” masculin, et qu’elles deviennent ensuite aussi cléricales que les hommes ! » Une autre piste pourrait être de nommer, au côté de l’évêque, un vicaire général qui soit un laïc, et donc parfois une femme.
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En 2019, 649 femmes travaillaient pour le Saint-Siège, soit un quart du personnel total, contre 385 en 2010. A l’ouverture du concile Vatican II, en 1962, la Curie n’en comptait aucune.
En 1967, le pape Paul VI nomme Rosemary Goldie sous-secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs. Pour la première fois, un poste à responsabilité est occupé par une femme.
Si Jean-Paul II et Benoît XVI confient des responsabilités à quelques femmes, le mouvement prend véritablement de l’ampleur avec François. Désormais, huit femmes occupent des postes à responsabilité au Saint-Siège. Toutefois, aucune femme n’a encore été nommée à un poste plus élevé que sous-secrétaire, soit « numéro trois » d’un dicastère.
Une autre femme occupe un poste important : Barbara Jatta, directrice des Musées du Vatican depuis décembre 2016.
Place des femmes dans l’Église : « Il faut rouvrir la question des ministères » Pour la théologienne et bibliste Anne-Marie Pelletier, nommée dans la nouvelle commission chargée par le pape de réfléchir sur le diaconat féminin, le sacerdoce ministériel ne peut pas être ce qui seul autorise à décider de la vie et de la gouvernance de l’Église.Lecture en 4 min.
La Croix : Que révèle, à vos yeux, l’écho rencontré par le communiqué d’Anne Soupa annonçant sa candidature à l’archevêché de Lyon ?
Anne-Marie Pelletier :
Cette déclaration de candidature soulève quelques objections. D’abord parce qu’elle veut ignorer que la tradition ecclésiale est d’être appelé/e et non de candidater à un poste de responsabilité. Ce qu’il arrive à des hommes d’Église d’oublier justement. Ensuite parce qu’il n’est pas sûr que le meilleur moyen de renouveler l’institution Église soit de prétendre investir les rôles existants.
Les femmes doivent occuper des places institutionnelles, certes, mais pas forcément par la conquête des formes de pouvoir existantes. D’ailleurs, l’extrémisme de cette annonce est une bonne excuse pour ne pas l’entendre. Il reste que le succès médiatique qu’elle a rencontré fait la démonstration d’une situation bloquée. Comme si restait seule disponible la provocation.
Est-ce si extravagant que des femmes prétendent à être des clercs comme les autres ? Comment faire pour qu’elles prennent plus largement leur place dans la décision ? Sacerdoce et gouvernance sont-ils indissociables ?
A.-M. P. :Que les femmes soient des clercs comme les autres, est-ce vraiment intéressant ? Si elles devaient accéder un jour au sacerdoce ministériel – hypothèse exclue aujourd’hui –, il faudrait que ce soit pour le vivre et l’exercer un peu autrement. Sinon, tout cela n’est qu’affaire de pouvoir et de compétition.
Il y a de multiples lieux où les femmes doivent être actives aujourd’hui pour exercer l’autorité et inspirer une nouvelle gouvernance. Depuis les instances paroissiales, jusqu’aux conseils épiscopaux, et jusqu’au conseil du pape, pourquoi pas ? De même, pourquoi pas un collège cardinalice avec des femmes ?
→ EXPLICATION. Quelle place pour les femmes dans l’Église ?
La vérité à faire entendre est que le sacerdoce ministériel ne peut pas être ce qui seul autorise à décider de la vie et de la gouvernance de l’Église. Si déjà les femmes enseignaient l’ecclésiologie dans les séminaires, l’Église pourrait avoir un autre visage.
L’ordination de femmes diacres permettrait-elle aux femmes de trouver une meilleure place dans l’Église ?
A.-M. P. : Cela aurait incontestablement une forte valeur symbolique. Mais la question est plus complexe qu’il n’y paraît. Tout dépend du profil de ce diaconat, de ses attributions, de son mode d’institution. Une version sous-dimensionnée du diaconat masculin ne ferait que confirmer l’inégalité entre hommes et femmes. Un risque qui n’est pas illusoire tant est grande la peur de certains que les femmes s’approchent trop du sacrement de l’ordre.
De plus, à trop se centrer sur cette question, on risque d’occulter la véritable ampleur du problème. C’est la question d’ensemble des ministères dans l’Église qu’il faut rouvrir, telle qu’elle touche les deux sexes et les différents états de vie. Des femmes m’écrivent d’ailleurs pour me dire leur attente d’une réelle conversion des regards et des mentalités, préalable à l’estime et à l’égalité. Elles posent la question de leur légitimité à faire entendre la Parole de Dieu, demandent que l’on fasse crédit à leur expérience, qu’on inclue leur voix dans la parole du magistère.
Où en est-on de la question du diaconat précisément ?
A.-M. P. : En fait, elle n’a cessé d’être posée depuis Vatican II et le rétablissement du diaconat permanent. Par des femmes, mais aussi des évêques. Les travaux historiques se sont multipliés. En 1997, la Commission théologique internationale a été sollicitée pour formuler un avis. La tendance générale a été de se prononcer en faveur du diaconat féminin, mais cette conclusion a été esquivée.
En 2016, des supérieures générales de communautés religieuses (UISG) ont interpellé le pape François, qui a mis en place une commission chargée d’interroger l’histoire de la tradition. Celle-ci s’est accordée sur l’existence de diaconesses, mais s’est séparée sur la manière dont elles étaient instituées, par ordination ou non.
Aujourd’hui le pape relance une nouvelle commission, dont je fais partie. Son travail, me semble-t-il, devra commencer par reposer la question de la fidélité à la Tradition. Est-elle une réalité immobile, comme telle normative, que nous ne pourrions que répéter ? Ou bien ne nous sollicite-t-elle pas pour un travail de créativité, d’actualisation, comme l’enseignait le père Congar ?
De même, il nous faudra certainement faire droit au présent de l’Église, repartir des besoins des communautés chrétiennes, tenir compte des réalités vécues. N’oublions pas que cette commission prolonge le Synode sur l’Amazonie, qui a mis en évidence la réalité de communautés privées de prêtres, n’ayant survécu que grâce à des chrétiennes entièrement dévouées à la foi et à l’exercice de la charité. On peut souhaiter que celles-ci reçoivent une habilitation institutionnelle et sacramentelle. Et que d’autres soient appelées pour un tel ministère confirmé par une ordination.
Ne serait-ce pas les cléricaliser ?
A.-M. P. :En soi, ce n’est pas être cléricalisé que de recevoir mandat de l’évêque au service du corps ecclésial. Tout dépend de la manière d’exercer la mission. Et il est vrai que toute mission dans l’Église est susceptible d’être touchée par ce vice que nous appelons « cléricalisme ». Son antidote, c’est le service tel que l’enseigne le Christ, au rebours de la manière humaine d’exercer le pouvoir. Rien qui nous soit spontanément naturel. Encore que je crois les femmes bien disposées, et même douées, pour un désintéressement vraiment évangélique.
Qu’imaginez-vous pour rendre vivante cette tradition ?
A.-M. P. :Il ne faut certainement pas s’en tenir à ce que nous pouvons savoir du passé. Le diaconat féminin y était essentiellement dédié au service des femmes, en particulier dans la célébration du baptême par immersion.
→ TRIBUNE. Une femme archevêque de Lyon ?
Aujourd’hui, nous sommes dans une configuration bien différente, et d’ailleurs variable selon les pays. Cette diversité doit être prise en compte, tout comme les nouvelles conditions de la vie ecclésiale dans un pays comme le nôtre. Le diaconat devrait leur permettre de baptiser, de célébrer les mariages, comme il devrait leur rendre la prédication accessible.
De même pourrait-on revaloriser des gestes qui sont porteurs de grâce. Ainsi quand une femme – mais aussi un homme religieux non-prêtre – reçoit un aveu, même sans pouvoir donner l’absolution. La grâce sacramentelle n’est pas assignable à nos seuls sept sacrements.
Le contexte (la crise des abus, notamment) est-il propice à de tels changements ?
A.-M. P. : Il doit être un stimulant à une réflexion de fond et aux révisions institutionnelles qui doivent en découler. Mais le travail à mener doit se faire aussi dans la claire conscience que nous vivons dans un monde où la question anthropologique occupe tout le monde.
La relation entre hommes et femmes est interrogée partout, et d’une manière dont nous devons nous féliciter. Elle doit évidemment aussi concerner l’Église. C’est là une chance pour elle de s’engager dans un vrai travail de conversion évangélique. La chance de retrouver un véritable équilibre intérieur, en ayant le courage d’imaginer l’Église autrement. La cause des femmes est aussi tout simplement celle de l’Église. Puissent l’une et l’autre ne pas être des causes perdues.