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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
merci frère de votre courage à nous partager votre souffrance. je vous prends dans la prière.
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Par Anonyme, le 17.07.2025
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Par Anonyme, le 31.08.2024
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Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
05.11.2025
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Entretien
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La Croix : En 2017, au moment où l’Union européenne réautorisait le glyphosate pour cinq ans, la France décidait de faire cavalier seul pour sortir du glyphosate en trois ans. Ce 27 novembre, date anniversaire de cet engagement, le bilan est mitigé. L’objectif était-il trop ambitieux ?
Pascal Canfin : La France est en train de remplacer progressivement tous les usages agricoles de cet herbicide par des alternatives, naturelles ou mécaniques. C’est la seule grande puissance agricole en Europe et dans le monde à s’être fixé cet objectif extrêmement ambitieux. Dans les autres pays d’Europe, quelle que soit la couleur politique de la majorité en place - conservateurs, socialistes, écologistes - aucun gouvernement, à l’exception du Luxembourg, ne se prépare à la sortie autant que nous ne le faisons.
Évidemment, quand on est pionnier, on rencontre des difficultés, des impasses, des problèmes technologiques. Il est donc normal que cela prenne un peu plus de temps que prévu au départ.
Aujourd’hui, 50 % des usages ont été interdits. Mais il faut aller au bout du chemin car, je le rappelle, on ne sort pas du glyphosate pour le plaisir, mais parce que c’est nécessaire pour des questions de santé publique et de protection de la biodiversité.
La dangerosité du glyphosate reste pourtant un sujet controversé sur le plan scientifique ?
P. C. : Ce n’est pas à moi, responsable politique, de dire ce qui est dangereux ou pas. Je constate qu’il y a des organismes et des études qui démontrent le caractère cancérogène probable du glyphosate et son impact négatif sur la biodiversité, quand d’autres sont moins concluants. Il y a donc débat entre les scientifiques.
→ RELIRE. Le glyphosate, un herbicide encore massivement utilisé.
Pour y voir plus clair, l’EFSA, l’autorité européenne de sécurité alimentaire, a confié à quatre agences nationales - dont l’Anses, en France - le soin de réévaluer la dangerosité de cette substance. Ce que va également faire l’ECHA, l’agence européenne des produits chimiques. On attend leurs recommandations pour 2021 pour éclairer la décision qui devra être prise en décembre 2022, moment où l’Europe devra de nouveau se prononcer sur l’interdiction, ou non, du glyphosate.
Mais le débat scientifique ne doit pas conduire à exonérer les politiques de leur responsabilité. Il existe déjà suffisamment d’éléments pour appliquer strictement le principe de précaution et interdire le glyphosate au niveau européen.
En attendant, les agriculteurs utilisateurs français se plaignent d’en faire les frais en se voyant imposer une contrainte dont leurs concurrents européens sont dispensés…
P. C. : C’est vrai, interdire - quand c’est possible - le glyphosate aux agriculteurs français alors qu’il est encore autorisé dans toute l’Europe peut créer une distorsion de concurrence. C’est pour ça que je porte l’interdiction au niveau européen. Mais ce qui apparaît aujourd’hui comme une charge supplémentaire sera demain une chance après l’interdiction du glyphosate au niveau européen en 2022.
→ EXPLICATION. Un herbicide naturel qui pourrait être aussi efficace que le glyphosate
Pourquoi obtiendrait-on en 2022 ce qui n’a pas été possible en 2017 ?
P. C. : Pour obtenir cette décision, il faut trouver une majorité qualifiée. En 2017, on ne l’a pas eu à cause d’un revirement de dernière minute de l’Allemagne. Mais deux éléments nouveaux viennent conforter la position française. En Espagne, ce n’est plus le Parti populaire de droite, hostile à l’interdiction du glyphosate, qui gouverne mais une coalition socialiste - gauche radicale qui y est plutôt favorable. De même, en Allemagne, si la perspective une alliance de gouvernement CDU -Verts se confirme, il lui sera difficile de ne pas soutenir l’interdiction.
Si l’on ajoute ces deux pays à ceux qui étaient déjà favorables à l’interdiction en 2017 - la France, mais aussi la Belgique, le Luxembourg, l’Italie, l’Autriche, la Grèce et la Croatie - nous aurons une large majorité pour remporter cette bataille.