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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
01.10.2025
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Son accostage à Bordeaux est prévu vendredi 4 février. À toutes voiles et sans moteur, la goélette Avontuur(datant de 1920) est chargée de 22 tonnes de café, en provenance de Colombie. Jusque-là, rien de nouveau. Son transporteur, l’entreprise bretonne Twot, affrète de vieux gréements depuis 2009 pour le transport de marchandises.
La petite révolution est à venir. D’ici à 2023, Twot transportera le même café dans un voilier-cargo d’une capacité de 1 100 tonnes, propulsé à 95 % par le vent, construit par les chantiers Piriou. En France, les annonces dans le secteur de la marine à voile se sont multipliées ces derniers mois. Avec deux types de stratégies : le tout voile ou l’assistance d’appoint.
Une solution miracle pour décarboner le très polluant secteur maritime ? Aux yeux de Guillaume Le Grand, fondateur de Twot, il serait « illusoire »de penser que la propulsion 100 % voile s’imposera : « Comme le commerce équitable, nous nous adressons plutôt à un segment particulier : plus responsable mais où les clients sont aussi prêts à payer plus cher », précise-t-il.
Si bien que des entreprises proposent des solutions de retrofit, c’est-à-dire l’équipement en voiles ou en rotors d’un navire existant, en plus du moteur. « Sur de grands navires, cela peut permettre d’économiser de 5 à 20 % de carburant, les petits peuvent économiser davantage, déclare James Mason, postdoctorant au centre Tyndall pour la recherche sur le changement climatique. Cette solution peut permettre des économies substantielles, dans un contexte où une grande partie de la flotte sera encore là pendant plusieurs décennies. »
Une façon de réduire rapidement les émissions du secteur avant l’émergence de carburants bas carbone, attendus après 2030. L’ONG Transport & Environment estime que l’assistance vélique, combinée à d’autres mesures d’efficacité énergétique (réduction de vitesse, nettoyage de la coque), pourrait permettre au secteur européen de réduire sa consommation de carburant de 41 % dans les dix prochaines années. En janvier, l’association française des entreprises du secteur de la marine à voile, la Wind Ship Association, a publié un livre blanc pour inciter les armateurs à accélérer leur équipement. « Le secteur est désormais à un niveau de maturité préindustriel, souligne Lise Detrimont, déléguée générale. L’intérêt est croissant face à la réglementation environnementale, de plus en plus contraignante, et à un prix du pétrole très volatil. »
La Commission européenne envisage ainsi d’inclure le transport maritime à son marché du carbone. Ce qui reviendrait, indirectement, à taxer ses émissions en Europe. Au niveau mondial, l’Organisation maritime internationale (OMI) a adopté en 2018 une stratégie pour réduire les émissions de CO2 du secteur de 40 % d’ici à 2030, sans détailler les mesures pour y parvenir.
L’adoption de la stratégie par l’OMI a néanmoins marqué une étape. Les premiers gros navires ont été équipés d’assistance de propulsion à vent. On en compte une quinzaine, selon la Wind Ship Association. Une goutte d’eau, au regard de la flotte mondiale de commerce de 60 000 bateaux. Et ce malgré les économies de carburant promises. « L’un des problèmes est celui de l’incitation à agir, pointe James Mason. Dans certains cas, ce n’est pas le propriétaire du bateau qui paie le carburant mais l’affréteur. »
Autre frein, de nombreuses technologies sont encore à l’état de démonstration. Peu d’estimations existent sur la réduction des coûts permise par l’assistance par le vent, dont l’efficacité dépend aussi de la période de l’année ou des trajectoires effectuées. L’International Windship Association promet un retour sur investissement en trois ou quatre ans. Une incertitude délicate à appréhender, pour un secteur maritime très fragmenté, notoirement réticent à prendre des risques, qui cherche à réduire ses coûts au maximum.
« Dans le domaine environnemental, les armateurs sont surtout concentrés sur les futurs carburants,explique Stavros Karamperidis, maître de conférences en économie maritime à l’université de Plymouth. Si la propulsion à voile s’avère économiquement intéressante par rapport au prix du pétrole, alors elle sera sur la table. » De là découle la dernière incertitude : l’ampleur de l’adoption de ces technologies pour mettre vraiment le cap sur la décarbonation.