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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
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Par Yon, le 21.07.2025
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Par Anonyme, le 17.07.2025
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
19.11.2025
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25e dimanche du temps ordinaire : « Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent » Dans l’évangile du 18 septembre 2022, Jésus met ses auditeurs en garde contre une relation faussée à l’argent. Partageons la parole de Dieu avec les sœurs du carmel de Frileuse, situé dans l’Essonne, à la charnière du Grand Paris et de la Beauce.
"Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'argent" (Luc 16, 13). weyo - stock.adobe.com
L’ÉVANGILE (Lc 16, 1-13)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.” Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris 80”. Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »
Autres lectures : Am 8, 4-7 ; Ps 112 (113) ; 1 Tm 2, 1-8.
COMPRENDRE
Des scandales financiers, des histoires d’argent, font surface chaque jour dans la presse. Notre parabole évoque ce jeu fascinant de l’argent. Lue rapidement, elle donne l’impression de cautionner les gestionnaires cupides et leurs montages mensongers. Notons que l’intendant congédié ne proteste pas, faisant la preuve qu’il ne tient pas à ce que le propriétaire vérifie les comptes. Devant la perspective d’être sans ressources, il se contente de profiter ultimement de sa situation pour que les débiteurs du riche propriétaire deviennent des amis reconnaissants et accueillants. Le gérant se livre-t-il à des complaisances qui ne sont que d’ultimes malversations, ou se contente-t-il de renoncer à sa commission ? La parabole ne juge le gérant ni honnête ni altruiste, il a été tout simplement habile pour se tirer d’affaire. Et pourtant comment n’être pas un peu mal à l’aise devant cette parabole et les propos de Jésus qui suivent ?
MÉDITER
Tout argent serait-il malhonnête ? Il faut bien gagner sa vie et pouvoir un tant soit peu partager avec les siens ou de plus malheureux. Il reste que l’argent que l’on acquiert, ce que l’on possède, peut devenir un pouvoir fascinant, aveuglant. Tandis que s’enfle notre bourse, que prospère notre compte en banque, sans que cela ne devienne scandaleux, notre magot constitue « nos biens », terme d’étrange coloration morale qui, insidieusement, peut tourner à une certaine idolâtrie. Voilà que « nos biens » se chargent, comme spontanément, d’une certaine volonté de puissance, de vanité, d’égoïsme : le monde de l’argent, même modeste, trahit sa fascination d’idole par le désir envahissant qu’il suscite. Jésus part de ce constat que tout un chacun peut faire et il est catégorique : nous ne pouvons servir Dieu et l’argent-idole, c’est-à-dire le désir du gain, du profit, de la jouissance, et de tous leurs corollaires. Quel est mon trésor ? Qu’est-ce ce qui me préoccupe ? Qu’est-ce qui me rend le cœur léger, tourné vers le Seigneur, son Évangile, ceux qui m’entourent, y compris dans la gestion des biens nécessaires pour ma vie quotidienne ? Comment servir deux maîtres ? Radicalement ces attitudes sont opposées et mon cœur est divisé. Dans notre marche à la suite de Jésus il nous est suggéré d’œuvrer, au fil des jours, suivant les circonstances, à désencombrer l’espace de notre amour pour l’unique Maître de nos vies, à lui remettre dans la confiance le trésor de notre liberté abandonnée à la sienne. Comme le dit saint Jean de la Croix : « Qu’importe qu’un oiseau soit attaché par un gros lien ou un simple fil, il ne peut prendre son essor ». L’argent est comme l’emblème de cette attache. S’il est notre maître, comment nous envoler et pouvoir nous tourner dans la prière vers le Maître qui veut inventer avec nous le poème de notre vie ?
PRIER
Seigneur Dieu, mon Bien-Aimé, puisque tu le désires, libère-moi de mes pauvres limites, élève-moi à Toi en pureté d’amour, mon Dieu, de ta main qui m’a fait. (Cf. la prière de l’âme énamourée de saint Jean de la Croix.)
→ Toutes les ressources pour le 25e dimanche ordinaire C
La place de l'argent dans la Bible Si pour les hommes de la Bible, l'argent n'est pas condamnable, il peut comporter des dangers. L’idéal biblique est dans un juste rapport aux choses matérielles.
Si l’on en croit certaines pages de la Bible, on pourrait considérer que la possession des richesses matérielles est une des caractéristiques de ceux qui sont bénis de Dieu. Preuve en est la longue liste des personnages bibliques présentés comme comblés de richesses : Abraham, à qui le Seigneur a donné « petit et gros bétail, argent et or » (Gn 24,35) ; Jacob, qui « regorge de biens » (Gn 30,43) ; Salomon, « le plus grand de tous les rois de la terre en richesse et en sagesse » (1 R 10,23) ; Job, le « plus fortuné de tous les fils de l’Orient » (Jb 1,1-3).
Quand la réalité s’oppose à ce que l’on croitDans les textes les plus anciens de la Bible, cette relation entre bénédiction divine et possession des richesses correspond à une manière particulière de comprendre le rapport entre la fidélité aux observances de la loi de Dieu et le fait d’être riche ou non. Comme si la possession des richesses était conditionnée par le comportement religieux et moral. C’est ce qui apparaît dans ce passage du livre du Deutéronome :« Si tu écoutes vraiment la voix du Seigneur ton Dieu en veillant à mettre en pratique tous ses commandements que je te donne aujourd’hui (…) voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi : béni seras-tu dans la ville, béni seras-tu dans les champs. Bénis seront le fruit de ton sein, de ton sol et de tes bêtes ainsi que tes vaches pleines et tes brebis mères. Bénis seront ton panier et ta huche » (Dt 28,1-5).
Une telle conception de la bénédiction divine s’explique également par le fait que n’existait pas alors de croyance en un « après la mort », donc d’attente d’un bonheur, ou de crainte d’un jugement dans l’au-delà. Dans un tel contexte, il pouvait donc être naturel de considérer les richesses et les misères d’ici-bas comme la récompense ou la punition de son comportement. Mais grand était alors le danger de n’apprécier la qualité de la relation des hommes avec Dieu qu’à partir de leur situation économique. D’où la contestation de Job pour qui le rapport richesses/bénédiction divine n’a aucun sens. Il est bien placé pour le savoir : il est des riches malhonnêtes qui prospèrent tandis que des justes vivent et meurent dans l’indigence :« Prêtez-moi attention : vous serez stupéfaits, et vous mettrez la main sur votre bouche. Moi-même, quand j’y songe,je suis épouvanté, ma chair est saisie d’un frisson. Pourquoi les méchants restent-ils en vie, vieillissent-ils et accroissent-ils leur puissance ? Leur postérité devant eux s’affermit et leurs rejetons sous leurs yeux subsistent. Leurs maisons en paix ignorent la peur. La férule de Dieu les épargne. Leur taureau féconde sans faillir, leur vache met bas sans avorter. Ils laissent courir leurs gamins comme des brebis, leurs enfants bondir. Ils chantent avec tambourins et cithares, se réjouissent au son de la flûte. Leur vie s’achève dans le bonheur, ils descendent en paix au séjour des morts » (Jb 21,7-13).
Au nom de sa propre expérience, Job brise donc le lien entre comportement moral ou religieux, et condition économique. Il s’oppose même à toute idée de rétribution divine. En affirmant que le riche n’est pas nécessairement un homme juste – ni le pauvre un homme pécheur –, il dénonce aussi l’erreur qu’il y aurait à n’interpréter les biens matériels que comme un signe de la bénédiction divine, car leur possession peut être contraire aux exigences de justice prônées par la loi de Dieu.
Déjà, l’argent sale !Bien avant Job, cette ambiguïté des richesses matérielles et de leur utilisation est au coeur du message des prophètes qui dénoncent avec force l’inégale répartition des richesses, l’exploitation des pauvres, le luxe des riches et l’argent dont ils se servent à des fins contraires au dessein de Dieu. Qu’il s’agisse d’Amos (2,6-8), de Michée (2,1-2) ou d’Isaïe (58), tous fustigent celles et ceux qui, en s’enrichissant Trop de fortunes, acquises aux dépens des petits et des pauvres, sont fondées sur l’injustice. au détriment des pauvres, dénaturent la réalité du Peuple de Dieu dans sa vocation à l’unité et à la communion fraternelle. En mettant en lumière la responsabilité de chacun dans la gestion de ses biens matériels, ils s’opposent également à l’idée que la possession des richesses serait un signe implacable de bénédiction divine. Trop de fortunes, parce qu’acquises aux dépens des petits et des pauvres, sont en effet fondées sur l’injustice. Et cela, selon une dynamique irréversible, car celui qui a désire avoir toujours plus, et l’instinct de possession l’emporte trop souvent sur le respect du droit, ou sur les devoirs élémentaires d’attention à ceux qui,volés et exploités, n’ont même pas la possibilité d’obtenir réparation puisque la justice est elle-même corrompue (Am 8,4-8).
Les richesses : une épreuve ?Faut-il en rester à ce dramatique constat ? On pourrait le penser à la lecture des derniers livres de la Bible. Ainsi, comme on ne l’avait jamais fait jusqu’alors, Qohélet, au IIIe siècle avant Jésus-Christ, dénonce la force perverse qui accompagne l’accumulation des biens : « Qui aime l’argent ne serassasiera pas d’argent, ni du revenu celui qui aime le luxe » (Qo 5,9). Et Ben Sirac le Sage n’hésite pas à présenter les richesses comme un piège:« Celui qui aime l’or ne saurait rester juste et celui qui poursuit le gain se laissera fourvoyer par lui. Beaucoup ont été livrés à la ruine à cause de l’or et leur perte est arrivée sur eux. C’est un piège pour ceux qui en sont entichés et tous les insensés s’y laissent attraper. Heureux l’homme riche qu’on trouve irréprochable et qui n’a pas couru après l’or. Qui est-il, que nous le félicitions ? Car il s’est comporté de façon irréprochable parmi son peuple. Qui a subi cette épreuve et s’en est bien tiré ? Il a bien lieu d’en être fier. Qui a pu commettre une transgression et ne l’a pas commise, faire le mal et ne l’a pas fait ? Alors, il sera confirmé dans sa prospérité et l’assemblée énumérera ses bienfaits » (Si 31,5-11).
L’argent, un obstacle pour vivre sa foi ?
On l’aura compris, les Sages ne mettent pas en cause les richesses comme telles, mais les rapports que l’on entretient avec elles, surtout lorsqu’on se laisse prendre au piège qu’elles représentent, car, c’est bien connu, tout peut s’acheter et se vendre ! Pour éviter un tel danger, ces auteurs bibliques rappellent donc qu’« acquérir la sagesse vaut mieux que l’or fin », ou qu’« acquérir l’intelligence est préférable à l’argent » (Pr 16,16). Seule la sagesse qui s’enracine dans la connaissance de Dieu peut en effet conduire à une juste et féconde utilisation des biens matériels. Seule, elle peut aider à surmonter l’épreuve des richesses. Mais, attention, « la sagesse ne s’échange pas contre de l’or massif, elle ne s’achète pas au poids de l’argent » (Jb 28,15).
Ni riche, ni pauvreÀ l’image de cette très belle prière multiséculaire, tel pourrait donc être l’idéal biblique d’un juste rapport aux richesses matérielles : « J’implore de toi deux choses, ne les refuse pas avant que je meure : éloigne de moi fausseté et paroles mensongères, ne me donne ni pauvreté ni richesse, laisse-moi goûter ma part de pain, de crainte que, comblé, je ne me détourne et ne dise : “Qui est le Seigneur ?” Ou encore, qu’indigent, je ne vole et ne profane le nom de mon Dieu » (Pr 30,7-9).
Voilà où se situe la véritable bénédiction divine : dans un juste rapport aux biens matériels, mais plus encore à Celui qui est à l’origine de ce que l’on est et de ce que l’on possède. Cela nécessite une vigilance de chaque instant, car l’argent tend souvent à prendre dans le coeur de l’homme une place qui revient à Dieu seul. Il devient alors une sorte d’idole. Or, comme l’enseignera Jésus, servir Dieu ne revient pas à mépriser l’argent, mais à en user librement et à le faire servir à la relation à Dieu et aux frères. Car s’il peut aliéner, l’argent peut aussi contribuer à une certaine liberté. Et s’il peut asservir, on sait bien qu’il peut rendre aussi d’immenses services.