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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour : 22.09.2025
11827 articles


RECONNAISSANCEDELAPALESTINE

Publié le 22/09/2025 à 19:04 par papilacabane Tags : sur france annonce message

 

Reconnaissance de la Palestine : Emmanuel Macron catalyse la colère israélienne

Le 14 mai 2025, Benjamin Netanyahou avait déjà accusé le président français Emmanuel Macron de prendre le parti d’une « organisation terroriste islamiste meurtrière » après qu’il ait critiqué le blocage par Israël de l’aide humanitaire à Gaza. Ludovic Marin / AFP

Relations diplomatiques au plus bas

Affable, le président enchaîne les réponses dans un anglais à l’accent très français : « Nous reconnaissons le droit d’Israël à se défendre. Mais cette opération à Gaza est complètement contre-productive. C’est un échec. Vous faites tellement de victimes civiles que vous détruisez complètement l’image et la crédibilité d’Israël dans toutes les opinions publiques. Si on veut briser ce cercle vicieux, il faut faire plus que tuer les leaders du Hamas. La reconnaissance de l’État palestinien est le meilleur moyen d’isoler le Hamas.(…) C’est un processus qui vise à initier de nouvelles attitudes et approches. »

Dialogue de sourds. « Le président Macron n’isole pas le Hamas, il le renforce, fustige Eylon Levy, ancien porte-parole du gouvernement israélien, sur X. Il ne comprend tout simplement pas ce qui s’est passé ici, ni le sang qu’il va répandre. »

Les relations diplomatiques sont au plus bas. Le 19 août, Benyamin Netanyahou lui a adressé une lettre l’accusant de « mettre de l’huile sur les flammes de l’antisémitisme » avec son « appel à reconnaître l’État palestinien ». Le premier ministre australien avait reçu la même lettre deux jours auparavant. L’Australie et huit autres pays ont rejoint la France dans ce mouvement de reconnaissance, également initié par l’Arabie saoudite. Dimanche 21 septembre, alors que Canberra, Londres et Ottawa officialisaient leur annonce, Benjamin Netanyahou leur a adressé une vidéo avec « un message clair » : «Vous offrez une récompense énorme au terrorisme (...) J’ai un autre message pour vous: cela n’arrivera pas. Aucun Etat palestinien ne verra le jour à l’ouest du Jourdain. »

Paris se prépare à de possibles représailles

Pourtant, c’est Emmanuel Macron qui concentre l’essentiel des critiques. Début septembre, il a exprimé le souhait de se rendre en Israël. Selon la chaîne publique Kan, Benyamin Netanyahou a accepté la rencontre à une condition : que la France renonce à son projet de reconnaissance de la Palestine. Le président a refusé, et le déplacement n’a pas eu lieu. « Reconnaître la Palestine n’est pourtant pas un mouvement qui va à l’encontre d’Israël, note une source diplomatique. Au contraire, il s’agit de poser un chemin pour la paix. »

Le 12 septembre, 142 États ont signé la déclaration de New York qui condamne, entre autres, « les attaques perpétrées le 7-Octobre par le Hamas contre des civils ». Tous les pays de la Ligue arabe ont signé le document, qui appelle également au « règlement pacifique de la question de Palestine et à la mise en œuvre de la solution des deux États ».

Dans les arcanes de la diplomatie française, on tente d’anticiper de potentielles représailles. Le 17 août dernier, Gideon Saar, le ministre des affaires étrangères israélien, a menacé de fermer le consulat général de France à Jérusalem, chargé de la représentation politique auprès des autorités palestiniennes. Selon le journal Israel Hayom, la question a été abordée lors d’une réunion du gouvernement. « Nous n’avons pas été informés par les autorités israéliennes d’une telle mesure qui nuirait particulièrement à notre relation bilatérale et entraînerait une réponse forte », avait réagi le Quai d’Orsay. Depuis, tous les scénarios sont sur la table. Mais en ce qui concerne les menaces d’annexion de la Cisjordanie brandies par les ministres extrémistes pour mettre concrètement fin à l’idée d’un État palestinien, la France et les autres pays occidentaux restent bien impuissants.