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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
merci frère de votre courage à nous partager votre souffrance. je vous prends dans la prière.
pers onnellemen
Par Anonyme, le 17.07.2025
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Par Anonyme, le 31.08.2024
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Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
24.10.2025
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Généalogie : sur les traces de l’histoire familiale Les vacances peuvent être l’occasion d’échanger avec les aînés, de recueillir leurs souvenirs, de partir à la découverte d’un lieu habité ou traversé par un aïeul.
Enquête
Lecture en 4 min.
Et si on rangeait les vieux papiers enfouis au fond de l’armoire ? Et si on classait les photos de famille dormant dans des boîtes à chaussures ? Il a suffi parfois de s’atteler à ce tri pour se laisser prendre au jeu de la généalogie, voire de « se faire piéger »sur Internet, selon l’expression de Jean-Louis Beaucarnot, qui se présente lui-même comme « le pape de la généalogie ». Durant le confinement, alors que tant de familles étaient contraintes de rester chez elles, un site spécialisé comme Généanet (lire ci-dessous)a vu le nombre de ses consultations augmenter de 75 %.
→ TÉMOIGNAGES. À la recherche des origines familiales
Parents et enfants se sont retrouvés devant l’écran à taper leur nom de famille dans un moteur de recherche, découvrant parfois en un clic l’existence de lointains cousins. Ils se sont pris au jeu de la consultation gratuite d’archives publiques numérisées et indexées, pour en apprendre un peu plus sur tel ou tel ancêtre, qui fut soldat de la guerre de 1914-1918 (« grand mémorial », « mémoire des hommes ») ou sur cette arrière-grand-mère dont on ne connaissait pas le nom de jeune fille ni l’origine (Archives départementales, rubrique « état civil »).
→ LIRE AUSSI. France/services-darchives-pied-doeuvre-conserver-trace-confinement-2020-05-20-1201095219" target="_self">Les services d’archives à pied d’œuvre pour conserver une trace du confinement
Même à distance, les grands-parents pouvaient être mis à contribution, en aidant leurs enfants ou petits-enfants à identifier des photos anciennes qu’on leur envoyait par mail ou WhatsApp. Pour des personnes isolées aussi, le confinement a pu être une période propice à la recherche des aïeux. « Se retrouver seul entre quatre murs, devant un écran, incite à explorer en ligne, afin de s’offrir un bol d’air frais et se faire des tas de copains », assure Jean-Louis Beaucarnot.
Avec le bricolage et le jardinage, la généalogie constitue l’un des loisirs les plus pratiqués en France. Dix millions de personnes auraient ainsi remonté le cours de leur histoire familiale. « En France, cette activité intéresse toutes les catégories de population sans distinction de sexe, de région, d’origine géographique, de fortune ni de niveau de diplôme », indique Marie-Odile Mergnac, généalogiste, et coorganisatrice du Salon de la généalogie.
Cette manifestation grand public, en partenariat avec le magazine J’aime lire(Bayard Jeunesse), a accueilli, pour sa sixième édition, 300 élèves de CE2, de toutes origines, qui ont découvert l’histoire et la chronologie à travers la succession des générations. « Ils étaient très intéressés, passionnés même,raconte Marie-Odile Mergnac. Certains ont connu des ruptures, des parcours de migration, des guerres. On sentait chez eux un besoin de renouer la parole, de questionner leur famille, de se faire raconter des souvenirs. La mémoire ne se transmet plus entre les générations. » Auteure du livre jeunesse Nos ancêtres venus d’ailleurs (1), Marie-Odile Mergnac en est persuadée : « Les enfants sont réceptifs à la généalogie et à l’histoire des ancêtres, mais les adultes ne savent pas comment s’y prendre. »
→ ENTRETIEN. Évelyne Duret : « La généalogie, source d’épanouissement pour les jeunes »
De multiples initiatives ont cependant permis de faire entrer la généalogie en milieu scolaire. Cette démarche offre une nouvelle approche des programmes d’histoire-géographie et d’éducation civique et constitue un support pédagogique pour appréhender les mathématiques, le français, les langues, les arts plastiques. La généalogie est aussi une source d’épanouissement et d’intégration.
En famille, sortir les vieilles photos est l’accroche la plus facile pour intéresser les plus jeunes. « Ils se rendent compte que leurs parents, leurs grands-parents ont été des enfants qui sont allés à l’école, avaient des amis, un jeu préféré… Le plus souvent, cela suscite des questions de leur part et le mouvement s’enclenche », témoigne Marie-Odile Mergnac. « Pour remonter facilement quatre générations, on peut demander à ses grands-parents de nous parler de leurs propres grands-parents », conseille la généalogiste, en prenant soin de noter les noms, les prénoms, les dates, les lieux et les inciter à nous raconter des anecdotes, que l’on peut enregistrer.
Selon François Lerebourg, créateur du logiciel Généatique, les échanges avec les grands-parents, arrière-grands-parents, cousins les plus âgés offrent l’occasion de démarrer sur des bases certaines, faciles à identifier. On peut leur demander de nous prêter des documents comme un livret de famille, un acte de mariage ou de naissance. Ceux-ci contiennent de précieux indices permettant de recouper les informations recueillies et d’en apprendre d’autres.
Ce jeu de piste familial va aider à remplir les cases vides de l’arbre généalogique. Une démarche à ne pas sous-estimer, particulièrement avec les enfants. En effet, la tendance, aujourd’hui, dans le milieu des généalogistes est d’être davantage un découvreur qu’un collecteur de dates. Par ailleurs, rien n’empêche l’enfant de compléter et d’enrichir son arbre de détails biographiques, comme le métier, dans un « dossier de vie ». Sans jouer au professeur, sans lui mâcher le travail, on peut lui laisser une branche à explorer, pour développer son autonomie et sa persévérance.
Enfin, pour donner plus de chair à son histoire familiale, on peut aussi marcher sur les traces d’un ancêtre. Se rendre dans son village natal, entrer dans l’église de son baptême, de son mariage. Chercher l’emplacement de sa maison. Repérer un nom gravé sur le monument aux morts. Visiter le lieu de mémoire d’un champ de bataille.
Les cimetières sont aussi des lieux riches d’enseignements où l’on peut relever un même patronyme sur différentes pierres tombales. « Il arrive parfois, raconte avec passion Olivier Guionneau, membre de la Fédération nationale de généalogie, que vous croisiez une personne venue déposer un bouquet de fleurs sur la tombe d’un aïeul qui se trouve être aussi le vôtre. Une personne qui dès lors n’est autre qu’un cousin éloigné… »
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Les outils du généalogiste
♦Guide-genealogie.com : un site pédagogique grand public.
♦ Généanet.org : premier site de généalogie collaborative. Mise en commun des arbres généalogiques. Au total, 7 milliards d’ancêtres en ligne.
♦ Filae.com : ce site indexe les documents d’archives numérisés. Actes de l’état civil français, ouvrages anciens, journaux du XIXe siècle, fonds documentaires, registres paroissiaux…
♦ Le logiciel Généatique. Accès gratuit sur geneatique.com
♦ À lire : Raconter son histoire familiale, de Gwen Guidou, 10 €. Ed. Archives et culture. Cahier d’activités familiales, Papy, Mamie, raconte-moi tes souvenirs,de Sophie Bunel. 7,90 € Ed. Archives et culture.
Salon virtuel de la généalogie, du 26 septembre au 3 octobre 2020. Fédération nationale de la généalogie. www.genefede.eu
(1) Coll. « Mon enquête de généalogie », 2020, Rageot. Dès 8 ans
À la recherche des origines familiales Savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va est une des motivations de la quête des origines. Témoignages.Lecture en 2 min.
► « Cet épisode familial était tombé dans l’oubli »
Yann Couleau, 22 ans, étudiant en droit public
« À la mort de mon arrière-grand-mère, j’ai pris conscience, à l’âge de 12 ans, que je ne savais rien de mes origines. J’ai interrogé mes grands-parents, recueilli dates et lieux de naissance, collecté des photos, recherché des actes d’état civil par Internet. Je suis remonté ainsi jusqu’à la septième génération, j’ai découvert des racines dans différentes régions de France.
→ ENQUÊTE. Généalogie : sur les traces de l’histoire familiale
Sur la route des vacances, je demandais à mes parents de faire un détour par le village natal de tel ou tel ancêtre. Pris par mes études, j’ai arrêté la généalogie pendant quatre ans, avant de m’y replonger quelques heures par semaine, pour m’aérer l’esprit. Entre-temps, la numérisation des sources d’archives a pris un essor considérable.
J’ai décidé alors d’enrichir la biographie de mes ancêtres. J’ai choisi un couple de la 6e génération, Emmanuel Alphonse Le Seyeux (1834-1882) et Françoise Le Seyeux, née Simon (1839-1916). D’eux je ne connaissais que l’état civil et la profession, menuisier. Rien de plus. J’ai appris que, partis de rien, ils avaient fondé une grosse entreprise de mobilier à Angers, avec une centaine d’ouvriers.
Cet épisode familial était tombé dans l’oubli. Sur le site des archives du Maine-et-Loire, j’ai trouvé des informations issues des archives de presse (nécrologie), puis, de fil en aiguille, j’ai consulté des annuaires commerciaux, des archives notariales. J’espère dénicher des photographies de ce couple. Cet été, j’ai l’intention d’aller voir ce bâtiment, toujours debout, en centre-ville. Et occupé par un magasin de meubles ! »
► « J’ai toujours un ancêtre qui me trotte dans la tête »
Cécile Cazaumayou, 25 ans, généalogiste
« Tout est parti de mon grand-père maternel, qui aime raconter des histoires. Il parle si bien de ses propres cousins que j’ai l’impression de les avoir connus. Il conserve depuis longtemps les papiers de famille, dont un arbre généalogique, qu’il a affiché dans un grenier aménagé. À l’adolescence, j’ai commencé à m’y intéresser et c’est devenu une passion partagée aussi par l’une de mes cousines. Je suis remontée à la 7e ou 8e génération. J’ai toujours un ancêtre qui me trotte dans la tête, l’envie de connaître sa vie. Ainsi, cette arrière-arrière-grand-mère, veuve d’un douanier, originaire de l’Aude, venue s’installer avec ses enfants dans l’Hérault pour y tenir un bureau de tabac vers 1860-70.
J’arrive à intéresser mes petites sœurs à la généalogie. La clé, c’est de ne pas les forcer et de partir de leurs centres d’intérêt. J’ai demandé à l’une de remonter une branche provençale sur 2 ou 3 générations. Et à l’autre, passionnée d’héraldique, de s’intéresser à une branche de petite noblesse du Dauphiné. Notre famille est issue de différentes origines sociales et géographiques, liées à des générations de militaires.
Quand, au début du collège, on me demandait « tu viens d’où ? », je ne savais pas quoi répondre. J’ai grandi dans quatre endroits différents. Mes grands-parents sont originaires du Lyonnais, mon grand-père, du Sud-Ouest, ma mère de Montpellier. La généalogie me permet de tirer un fil entre les membres de ma famille. »