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dans nos députés beaucoup ne servent à rien ,qu il soit de droite d'extrême droite ou la bande à mélenchon
Par Anonyme, le 28.08.2025
le"systême" s'est mis en place il y a logtemps à sept-fonds. deux "jeunes"moines , vers les années 7o, s'étaie
Par Yon, le 21.07.2025
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Par Anonyme, le 17.07.2025
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Par Anonyme, le 31.08.2024
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Par lutter-contre-coro, le 18.08.2024
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Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour :
29.09.2025
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Un mois et demi plus tard, plus personne ne débat d’un éventuel lieu de rencontre. Comme prévu, la Russie a esquivé en prétextant d’indispensables travaux préparatoires, et l’incapacité à s’entendre avec les Ukrainiens. Donald Trump, qui avait donné deux semaines à la Russie, a laissé filer son ultimatum. Et les Européens s’inquiètent désormais de le voir se laver les mains du conflit. S’exprimant à la tribune de l’ONU le 23 septembre, il a laissé entendre qu’il ne mettrait pas en œuvre de nouvelles sanctions contre la Russie tant que des pays européens continueraient d’importer du gaz et du pétrole russes. Pas avant 2026, donc, dans le plus optimiste des scénarios de la Commission européenne.
« Nous poursuivons notre opération militaire spéciale »Difficile de s’étonner dès lors que la Russie poursuive son effort de guerre et ne lâche rien de ses objectifs. Dans la nuit de samedi à dimanche, ce sont à nouveau des centaines de drones et de missiles qui ont frappé l’Ukraine, tuant quatre personnes dont une fillette de 12 ans à Kiev. Quelques heures plus tôt, aux Nations Unies, l’indéboulonnable chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov répétait son invariable mantra : la Russie est ouverte aux négociations, à la condition que soient éliminées « les causes fondamentales de la guerre » : l’extension de l’Otan et la sortie de l’Ukraine de l’orbite russe.
Peu avant, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait dit les choses plus clairement encore : « Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs que (…) le président de notre pays a établis dès le début. »
L’inquiétude des Européens n’a pas été tempérée par l’étonnante déclaration de Donald Trump sur son réseau social Truth Social, selon laquelle l’Ukraine pourrait, « avec le soutien de l’Union européenne », gagner la guerre et reconquérir l’ensemble de son territoire. Bien au contraire, certains voient dans ce revirement spectaculaire le signe annonciateur d’un lâchage. Parce que le président américain n’a annoncé aucune mesure d’aide supplémentaire. Et parce qu’en disant que le soutien des Européens était suffisant pour atteindre la victoire totale, l’Américain laisse entendre que celui de son pays serait superfétatoire.
Une guerre qui risque de durer encore longtempsCertes, il serait imprudent d’insulter l’avenir, vu le caractère imprévisible du locataire de la Maison-Blanche. Et à Paris, on rappelle volontiers que Donald Trump a imposé des droits de douane à l’Inde au motif de ses importations de pétrole russe. Pour les chefs d’États et de gouvernement du Vieux continent, il demeure indispensable de continuer d’« engager » Donald Trump, ne serait-ce que pour éviter le pire : le lâchage total de l’Ukraine, et le désengagement de la défense collective de l’Europe.
Il n’empêche : la probabilité de plus en plus mince de voir les États-Unis sanctionner la Russie et ceux qui l’aident à poursuivre sa guerre pousse l’Europe à reposer le problème. De nouveaux engagements financiers pris au printemps et à l’été par les pays européens vont renforcer la défense ukrainienne, notamment en achetant plus de matériel américain. Mais face à une guerre qui risque de durer encore longtemps, et à une menace russe qui déborde de plus en plus sur leurs frontières, comme l’ont montré au cours du mois de septembre les incursions d’aéronefs russes dans l’espace aérien de plusieurs pays européens, l’Europe doit envisager de nouvelles solutions pour aider Kiev et protéger ses frontières.
Mur antidrone et mobilisation des avoirs russesDans cette optique, deux propositions indiquent que le continent se prépare à une nouvelle phase dans le conflit. D’une part, la Commission européenne promeut l’idée d’un « mur antidrone » dont la mise en œuvre mobiliserait les savoir-faire développés depuis le début de la guerre par l’Ukraine. De quoi approfondir encore l’association technologique et militaire entre Kiev et l’UE.
D’autre part, le besoin de soutenir financièrement l’Ukraine à long terme en dépit d’un contexte économique morose fait bouger les lignes sur la question des avoirs russes gelés. Signe des temps : dans une tribune publiée vendredi dans le Financial Times, le chancelier allemand Friedrich Merz a apporté son soutien à un plan visant à mobiliser ces actifs pour accorder un prêt de 140 milliards d’euros à l’Ukraine.
L’une comme l’autre de ces questions promettent d’être au cœur des débats lors du Conseil européen qui se réunira mercredi 1er octobre à Copenhague. Il y sera difficile d’oublier l’urgence du moment : voilà une semaine que de mystérieux drones soupçonnés d’être opérés par la Russie ne cessent de parasiter le ciel danois.