Thèmes

soi sur soi

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· CULTURE (67)
· L'ACTUALITE (65)
· JARDIN (80)
· LA LECTURE (114)
· HUMEUR,HUMOUR ! (47)
· LES SCIENCES (85)
· RELIGION (65)
· HISTOIRE DE LA FAMILLE (47)
· PRIER (70)
· POESIE (62)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· MILLARDAIRES
· SAINT JOSEPH ,PERE.PAR LE PAPE.
· lES EMIRATS ARABE UNIS
· FORUM DE DAVOS
· LA VAGUE VERTE

· LA TURQUIE
· ALLOCATIONS FAMILIALES
· ELECTIONS AMERICAINES
· ELECTIONS
· AVEC MACRON ?
· LES PARASITES
· MARITAIN
· 1200MILLARDS DE DOLLAR SUR LES INFRASTRUCTURES
· LAFILIERE
· LE CORAIL

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "papilacabane" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 30.11.2013
Dernière mise à jour : 29.09.2025
11935 articles


LESPRIXLITERAIRES

Publié le 29/09/2025 à 12:19 par papilacabane Tags : sur

L’Iran maintient ses ambitions nucléaires et se retrouve sous sanctions internationales

Éditorial

Jean-Christophe Ploquin, rédacteur en chef adjoint à La Croix.

Jean-Christophe Ploquin, rédacteur en chef adjoint à La Croix. Franck Ferville / pour La Croix

De très lourdes sanctions internationales contre l’Iran ont été réintroduites par l’ONU ce dimanche 28 septembre. La tentative de placer le programme atomique de ce pays sous un contrôle strict de l’ONU a en effet échoué. Le risque de prolifération nucléaire au Moyen-Orient est relancé, avec un rôle ambigu de la Russie.

Mauvaise nouvelle pour le Moyen-Orient : une parenthèse inédite de dix ans s’est refermée dimanche 28 septembre à l’ONU. En 2015, un très lourd dispositif de sanctions contre l’Iran avait été suspendu, grâce à un accord qui permit d’enclencher un dispositif de surveillance et de contrôle du programme nucléaire de ce pays. Mais au final, la défiance a prévalu et les sanctions ont été réimposées. L’Iran reste suspecté de développer des activités secrètes avec l’objectif de se doter de l’arme atomique. L’accord avait déjà été fragilisé par le retrait des États-Unis de Donald Trump dès 2018. La guerre éclair israélo-américaine de juin dernier a achevé de le saborder.

Téhéran, au fil des ans, n’a rien fait pour rassurer les défenseurs d’une solution négociée. La République islamique détiendrait, selon l’ONU, plus de 440 kg d’uranium enrichi à 60 %, un taux très largement supérieur à ceux utiles pour des activités civiles ou de recherche, et proche de ceux nécessaires pour fabriquer une arme. Le régime continue de raisonner en termes de rapport de force. Il considère le nucléaire comme le meilleur moyen de s’affirmer comme une puissance dominante au Moyen-Orient et d’instaurer une logique de dissuasion vis-à-vis de ses ennemis – notamment Israël.

Nouveauté inquiétante par rapport à 2015, l’Iran peut compter sur un soutien important de la Russie qui, comme la Chine, a dénoncé la réintroduction des sanctions par l’ONU. Geste éclairant : Moscou a signé vendredi 26 septembre avec Téhéran un contrat pour la construction de quatre centrales nucléaires, en plus de celle de Buchehr qui fonctionne déjà. Entre ces deux puissances, qu’une hostilité commune à l’Occident rapproche, la coopération s’intensifie. Dans le contexte volatil du Moyen-Orient, cela pourrait favoriser la prolifération nucléaire.